Le jour j était enfin arrivé. J'étais à l'école pour la remise de bulletin. J'avais le cœur qui battait très fort jusqu'à ce que j'entende mon nom. J'étais là première de la classe,et mon amie était directement dernière moi c'est-à-dire la deuxième. Notre titulaire de classe m'a félicité car j'ai eu une moyenne de 16,71/20. Avec mon ami on était pressé de rentrer à la maison annoncer la nouvelle à nos parents. Quand ma mère à apris la nouvelle elle était contente et m'a promis une nouvelle paire de chaussures,je me rappelle même que ce jour elle à ramasser des articles pour rentrer à la maison me faire à manger. C'était la joie à la maison. Les semaines passaient et rien ne changeait par rapport au comportement de mon père et de ma marâtre. Même ayant appris que j'étais là première de ma classe il n'a pas essayer de l'encourager où de me féliciter. J'étais maintenant habitué à notre mode de vie.
Des semaines,des mois sont passés et grâce aux efforts et à l'acharnement de mes révisions,je passais en 4eme, avec une moyenne de 15/20 j'étais première de ma classe. C'était donc les grandes vacances et je me devais d'aider ma mère au marché pour augmenter nos recettes. Ce que je fis.
Un jour j'étais au marché avec ma mère, soudainement elle s'est sentie mal. J'avais paniqué et j'ai commencé à crier au secours. Une dame qui était à côté est venu m'aider à la porter pour la mettre sur une moto taxi direction l'hôpital.
Arrivée à l'hôpital ma mère avait été prise en charge,je pleurais à chaudes larmes, tellement j'étais déboussolé. C'est la dame qui m'a aidé à porter ma mère qui à pris la parole
La dame : calme toi ma chérie, ta mère va s'en remettre ne t'inquiètes
Moi je ne disais rien,seul les larmes coulaient. Après une trentaine de minutes d'attente, le médecin est venu vers nous. J'ai couru vers lui
Moi: docteur, comment va ma mère ?
Docteur : elle se repose ma chérie, tu es venu seul avec elle ?
Moi: non docteur, je suis sa fille mais une dame m'a aidé à la portée quand elle est tombée au marché.
Docteur : d'accord ma chérie,mais dit moi tu peux au moins me donner le numéro de ton père pour que je puisse l'appeler ? Parce que ce qui ce passe est un peu délicat pour une petite fille comme toi
Moi: ( paniqué) elle à quoi ma mère ?
Docteur : je dois parler à ton père, c'est urgent ma chérie.
Moi: mon père n'a pas de téléphone, je peux aller lé chercher à la maison ?
Docteur : oui ma fille va vite
C'est ainsi que je me suis mise à courir,en cet instant plus rien ne comptait pour moi que la santé de ma mère. J'étais tellement loin de la maison mais je m'en doutais,ma mère comptait plus que tout. Arrivé à la maison j'ai trouvé mon père assis sous le grand arbre de la grande cour. J'étais tellement en sueur, dès que mon père me vit entrée dans sa cour affolé il dit
Mon père : heeeeyi toi, qu'est ce que tu fais ici et pourquoi tu sue comme ça ? Qu'y a- t-il ?
Moi:( essoufflé) c'est……. C'est maman( au bord des larmes)
Mon père : oui elle a quoi ta mère ?
Moi:( en pleur) maman est à l'hôpital papa, elle est tombée au marché
Mon père : puis quoi?
Moi: ( toujours en pleurs)le docteur dit qu'il veut te parler,que c'est urgent
Mon père : ( agacé) il à quoi à me dire sur ta mère ?
Moi: je ne sais pas,il m'a juste dit que c'est urgent
Mon père : n'importe quoi, va lui dire que j'arrive
Je n'avais pas eu le temps de répondre qu'il s'était levé pour entrer dans la case de ma marâtre. Moi, de mon côté, je me suis mise à courir pour informer le docteur que mon père allait arriver. C'est après 1h du temps que mon père est arrivé à l'hôpital. Le docteur à alors demandé à lui parler seul.
#Dans le bureau du directeur
Mon père : vous avez demandé à me parler ?
Docteur : oui Monsieur,en effet il s'agit de la santé de votre femme, elle
Mon père : désolé de vous couper docteur mais c'est pas ma femme mais la mère de ma fille
Docteur : ah d'accord excusez moi. Comme je vous le disais, c'est par rapport à la santé de la mère de votre fille. Son état est très critique. Après quelques analyses nous avons constaté qu'elle présente des symptômes d'une appendicite, c'est très avancée et risque d'endommager son intestin.
Mon père : et donc qu'est-ce qu'on peut faire ?
Docteur : elle doit être opéré dans les 24h qui suivent,sinon elle risque de se faire une greffe d'intestin et dans ce cas ça va vous coûter très cher. Ce que je vous propose c'est une opération le plus rapidement possible.
Mon père : et cette opération coûte combien exactement ?
Docteur : pour commencer l'opération vous devez payer 300.000f à la caisse
Mon père : ( criant) QUOI? 300.000f?
Docteur : oui monsieur.
Mon père : d'accord d'accord je vous reviens dans peu de temps
Après cette discussion avec le docteur, mon père est rentré à la maison. J'ai attendu pendant plus de 7h de temps il n'est pas revenu,je n'avais rien mangé,on ne me laissait pas voir ma mère,les marchandises étaient restées au marché, j'avais juste mes larmes pour pleurer, personne pour m'aider. J'étais seule. A un moment j'ai entendu le docteur venir vers moi
Docteur : ma fille, ton père n'est toujours pas revenu ?
Moi: non docteur,il n'est pas revenu
Docteur : d'accord,ta mère veut te parler viens suit moi
Je me suis levé pour le suivre jusqu'à dans la chambre où était installée ma mère. Elle était allongée avec un sérum à la main. La voir m'a encore plus fait pleurer, elle était faible et n'arrivait même pas à parler. Je m'étais juste avancé vers elle avec les larmes aux yeux. Elle me fit signe de sa main de m'asseoir à côté d'elle. Lorsque je pris place elle me dit
Ma mère:( avec une voix faible) ne pleure pas ma chérie,je vais aller bien. Le docteur à dit que j'ai une appendicite et que je doit être opéré
Moi j'ai juste hoché la tête
Elle poursuit
Ton père n'est toujours pas revenu après plus de 8h de temps ce qui signifie qu'il ne va pas payer les frais de l'opération, mais ne t'inquiètes pas tu est une grande fille maintenant et je vais te confier une mission d'accord ?
Moi: oui maman je t'écoute
Ma mère : d'accord,tu rentres à la maison, tu entres dans notre case, ensuite tu soulève notre natte,tu verras une enveloppe sous mon oreiller. Tu prends l'enveloppe,tu la caches sous ta robe et tu reviens ici avec. Surtout fais attention d'accord ?
Moi: Oui maman je ferais attention.
Je suis donc sortie de l'hôpital en courant. Arrivé à la maison quand je voulais rentrer dans notre cour j'ai croisé ma marâtre qui en sortait.quand elle m'a vu elle à sursauté avant de dire
Assibi: ah alya je venais voir comment allait ta mère,je croyais que vous étiez revenu.
Moi: ( mine de la croire) non maman on ne l'a pas encore libéré. Je venais chercher un habit de rechange pour elle comme ça
Assibi: ah d'accord tu lui passes le bonsoir de ma part.
Après ça elle était repartie dans sa case. Je suis rentrée chez nous et j'ai fait comme me l'avait demandé ma mère. Ensuite j'ai pris une robe pour elle et je me suis changée avant de reprendre la route de l'hôpital.arrivée à l'hôpital je suis allée voir ma mère pour lui remettre l'enveloppe. Je voulais aussi lui raconter ce qui s'est passé avec ma marâtre mais je me suis dit qu'après je le ferais car sa santé avant tout.Ensuite elle m'a demandé d'aller chercher le docteur. Quelques minutes plus tard le docteur était arrivé
Docteur : Madame, vous avez demandé à me voir ?
Ma mère : oui docteur. Vous avez dit que mon opération coûtait 300.000f ?
Docteur : oui madame
Ma mère :( lui tendant l'enveloppe) voilà !dans cette enveloppe il y a 325000 f. 300.000f pour mon opération et remettez les 25000f restant à ma fille ici présente. Pour la signature des documents vous pouvez vous en occuper s'il vous plaît?
Docteur : oui madame,ne vous inquiétez pas.
Ma mère : merci beaucoup docteur. Est ce que je peux téléphoner avant l'opération ?
Docteur : bien-sûr madame. Tenez mon téléphone, appelé en attendant que je règle les formalités de l'opération
Ma mère : merci beaucoup docteur
C'est comme ça que ma mère pris le téléphone et à appeler ma tante qui est en ville pour l'informer de la situation. 15 min après l'appel, ils sont venus chercher ma mère dans sa chambre pour l'amener au bloc opératoire. J'avais tellement peur que je me suis mise à pleurer. Je pleurais et priait le bon Dieu pour qu'il aide ma mère à s'en sortir. J'ai vu ma mère dans la chaise roulante lorsqu'on l'amenait au bloc et elle m'a dit.
Ma mère : ne t'inquiètes pas ma petite princesse, maman va s'en sortir.
Puis elle est partie. J'étais là Assise, tantôt à prier, où à pleurer. 1h,2h,3h puis 5h de temps était passé.
Je commençais à plus m'inquiéter lorsque je vis le docteur sortir du bloc opération. Son visage était neutre que mon cœur c'était mis à battre très fort
Docteur : je….je..
A suivre….
#Les chronique de VidalJe commençais à plus m'inquiéter lorsque je vis le docteur sortir du bloc opération. Son visage était neutre que mon cœur c'était mis à battre très fortDocteur : je….je..Moi: docteur s'il vous plaît dite moi que ma va bienDocteur : c'est que l'opération c'est très bien passé mais malheureusement elle est tombée dans un comaMoi: un coma?Docteur : oui ma fille,un coma mais c'est temporaire elle va s'en remettre.Moi:( soulagé) merci docteur. Ma tante va arriver demain comme elle l'avait dit à ma mère.Docteur : d'accord ma chérie. Tu peux rentrer te reposer un peu. Pour ton âge tu est à féliciter pour ton courage.Moi:( la tête baissée) merci monsieur.Le docteur s'en va et moi je suis sortie pour me rendre &
Cette fois, ma mère ne s'était pas laissée faire. Elle répliquait à toutes les injures de ma marâtre. J'essayais tant bien que mal de tirer ma mère mais c'était peine perdue jusqu'à ce que les voisins n'arrivent et les séparent.ma marâtre s'en allait en jurant de faire payer ma mère pour ce qui venait de se passer.Après cet incident,ma mère est retournée dans la case très en colère, c'était d'ailleurs la première fois que je là voit aussi fâchée.je suis donc retourner à mes occupations pour là laisser digérer un peu son mal. Après la cuisine elle s'était calmée et nous avons mangé. Pour la première fois, je mangeais avec ma mère dans un silence absolu. Elle ne voulait pas parler et moi non plus je n'avais pas envie de l'énerver encore plus. Que
C'est ainsi qu'on sait couchée ce jour avec les mots réconfortants de ma mère. Le lendemain comme convenu je m'étais préparer pour l'école et ma mère voulait qu'ensemble pour qu'elle parle à mon père.arrivé dans leurs concession nous avions trouvé ma marâtre en train de sortir de la case avec son fils, elle nous a toisé avant de nous demander ce que nous venons fait iciAssibi: qu'est ce que vous venez faire ici ? Ça ne vous à pas suffit ce que vous m'avez fait l'autre fois ?Ma mère : ( ignorant les propos de ma marâtre) bonjour assibi. J'aimerais stpl que tu appelles ton mari je voudrais vous parler tout les deuxAssibi: tu veux parler avec qui? Et pourquoi ? Pardon il fait trop tôt et j'ai pas envie de me disputer donc repart avec ta dévergondée de filleMa mère :( avec un ton très ca
Elles ont continué à causer et moi je suis allée écrasé les épices comme me l'avait demandé ma mère. Après avoir fait la cuisine. On est passé à table et c'est ma tante qui pris la paroleMa tante : alya comment ça avance à l'écoleMoi: ça va tata, sauf les mathématiques qui me dérange un peu mais je continue de l'exercer.Ma tante : d'accord ma chérie. Bon courage à toi toiMoi: merci tataMa tante :( s'adressant à ma mère) grando on ira quand pour voir papaMa mère : dès demain si si tu peux l'accompagner on iraMa tante : d'accord. Demain alorsNous avons continué à manger et à discuter, même si je ne disais pas grand chose je les écoutais.après le repas ma tante est rentré retrouver son mari à l'h&
Au retour du marché,j'ai informé ma mère de l'organisation des cours de vacance et elle était d'accord que je participe une fois les bulletins remis.Les semaines sont passées et c'était enfin la remise des bulletins. Dieu merci je passais en classe de 3eme avec une moyenne de 16,65/20. J'étais première de ma classe, tellement j'étais contente. Mon ami était juste derrière moi avec une moyenne de 26,60/29. Notre travail avait payé. Nos parents étaient très contents pour nous. Ma mère m'a donc offert une jolie robe en pagne traditionnelle. Les parents de mon ami nous ont organisé une petite fête. J'y étais avec ma mère qui à d'ailleurs offert une chemise traditionnelle à mon ami.Après cela, mes vacances se sont très bien passées entre les cours de vacances, j'ai aidé ma mè
Le lendemain matin, c'est mon père qui est venu nous réveiller avec des cris partout dans la cour.Mon père : heeeeyi vous la réveillez vous, alya et sa mère! Où êtes-vous ?C'est ma mère qui s'est levée pour sortir voir ce qu'il se passait. Moi je l'ai suivi quand elle a ouvert la porte de la case.Ma mère : mais komi oooh pourquoi tu cris si tôt le matin ? Tu ne vois pas que les gens dorment encore ?Mon père : eeeeh oooh donc maintenant tu m'appelles par mon nom ? Qui t'a donné ce droit ? N'oublie pas que je suis toujours ton mari et que tu me dois du respectMa mère : tu dis quoi? Mon mari? Pardon j'ai pas envie de me chamailler avec toi ce beau matin donc dis ce que tu est venu dire et tu pars.Mon père : c'est pas vrai ! Tu me parles comme ça maintenant hein ? D'accord je vais te dire ce que je suis ve
Maintenant lève toi on va rentrer se coucher car le marché nous attend demain, on doit aussi aller à la cabine du village pour informer tout à ta tante.c'est comme ça qu'on est finalement allée se coucher ce jour.Le lendemain matin comme programmée, avant d'aller au marché nous sommes passés à la cabine téléphonique pour informer ma tante. Ce qui fut fait, elle était très contente pour moi, on à même parler à son mari qui a promis m'offrir un cadeau.La journée s'est bien passée comme d'habitude. On a eu beaucoup de commandes durant cette période de vacances. Ma mère économise beaucoup d'argent pour que je puisse continuer les études dans le chef-lieu de la préfecture qui est kantè. Kantè est le chef-lieu de la préfecture de la keran, une préfecture situ&ea
1h….2h… il ne s'est rien passé. Mon grand-père et moi étions très inquiets jusqu'à ce que le docteur ne fasse son apparition. Nous sommes tous allés vers lui.Docteur :je… je….je. nous avons fait tout notre possible mais…Moi:( en lui coupant la parole) non non docteur 😭😭😭 dite moi que ma mère va bien s'il vous plaîtMon grand père : oui docteur dite nousDocteur : je suis vraiment désolée mais nous n'avons pas pu arrêter l'hémorragie interne. Vraiment désolée, mes condoléancesJ'avais commencé à crier et à m'agiter dans tous les sens. Mon grand-père essayait d'être fort pour me calmer mais c'était peine perdue. Après m'avoir fait sortir de l'hôpital car je faisais trop de bruit, mon grand père à réuss