« ... »Marion a levé la main pour ajuster sa cravate, son cœur brûlant de colère montante, surtout contre lui-même, se reprochant d’avoir parlé à Inès.Il ne comprenait pas pourquoi il avait cherché un sujet de conversation avec elle, se sentant de plus en plus contrarié à y penser.Ils sont restés silencieux jusqu’à leur arrivée à la maison.À peine la voiture s’est-elle arrêtée devant la porte, Marion en est sorti rapidement, tandis qu’Inès est descendue de la voiture avec nonchalance, puis elle est entrée lentement dans la maison.Marion s’est assis sur le canapé du salon, tenant un verre d’eau. Inès est passée à côté de lui sans le regarder. Elle est montée lentement à l’étage.Marion a posé brusquement le verre sur la table.Entendant ce bruit, Inès n’a pas été affectée et a continué à monter.Juste une petite blague et il se mettait dans un tel état ? Ce type semblait manquer de largesse d’esprit !Comment un tel homme pouvait-il être PDG du groupe Hubert ? Elle craignait qu’il
Inès a classé les dossiers dans différentes catégories. Elle avait une excellente mémoire, on pouvait même dire que sa mémoire était photographique. Lorsqu’elle a rapidement compris le contenu des documents ainsi que les chiffres qu’elle devait réaliser, elle a donc commencé à faire la saisie des données.Bien que le processus soit fastidieux, cela ne représentait pas un défi pour elle. Elle a rapidement pris le rythme et sa vitesse s’est accrue.Le son rapide de son clavier a vite attiré l’attention de ses collègues, qui chuchotaient :« Regardez sa vitesse de taper, je me trouve déjà assez rapide, mais je ne peux quand même pas la battre. »« J’ai cru qu’étant une fille de la campagne, elle ne comprendrait rien à ces choses. Mais elle semble plutôt efficace dans son travail. »« Exactement, avez-vous vu ? Elle était aussi très efficace ce matin. Il semble qu’elle ait des compétences malgré ses origines rurales. Sinon, elle ne serait pas devenue la fiancée de Marion, surtout quand on
Inès était en train de ranger ses affaires lorsqu’elle a reçu un appel de Véronique.« Combien de temps te faudra-t-il pour finir ? »« J’ai déjà fini. »« Quoi ? Tu es sûre d’avoir bien vérifié pour qu’il n’y ait pas d’erreur ? »Véronique n’a pas prévu qu’Inès aurait terminé si rapidement.Inès, gardant son calme, a répondu : « Je suis sûre. Si tu n’as pas autre chose, je te laisse alors, il est temps que je termine ma journée. »« No ! Mais tu ne peux pas partir maintenant ! », Véronique a haussé le ton.Inès, en arrêtant ses pas vers l’extérieur, a demandé : « Pourquoi ? »« Je viens de recevoir un appel de Monsieur André, disant qu’il y a d’autres données à ajouter. Je vais te les apporter, attends-moi là. »« Alors envoie-moi les données directement, ça sera trop tard si j’attends que tu viennes. »« Non, c’est trop compliqué, tu n’as jamais travaillé sur ça, tu risques de faire une erreur. Attends-moi. Ne sois pas impatiente, je viens de rentrer chez moi et je dois revenir au bu
« Il est déjà onze heures et Inès n’est toujours pas rentrée. On ne sait pas où elle traîne. »Marion, descendant pour boire de l’eau, a entendu les paroles de Mireille.Madame Hubert a ajouté : « Les campagnards sont toujours campagnards. Ils ne connaissent rien et sont curieux de tout ainsi que leur comportement n’est pas irréprochable. Il est si tard et elle n’est pas rentrée. Qui sait où elle traîne ! »Marion a trouvé cela étrange, mais en repensant à l’attitude d’Inès la veille, il a vite oublié son étonnement.Après tout, ce qu’elle faisait ne le concernait pas.Madame Hubert, parlant exprès pour que Marion l’entende, a dit : « Marion, qu’Inès ait un comportement inapproprié n’est pas grave, mais si cela se répand, ça pourrait nuire à ta réputation. Après tout, beaucoup de gens l’ont vue et savent qu’elle est ta fiancée. Je pense qu’il vaut mieux rompre ces fiançailles rapidement, la laisser partir et l’empêcher de rester plus longtemps. Sinon, elle pourrait causer des problèmes
« Inès ? Inès ! »Marion l’a prise dans ses bras, tapotant son visage : « Que se passe-t-il ? Tu te sens mal ? »Inès, fronçant les sourcils, semblait se parler à elle-même mais aussi répondre à Marion : « Il fait si noir... Ne pars pas... Ne pars pas... »L’obscurité ?Elle avait peur du noir !Marion a ressenti une douceur soudaine dans son cœur, se rappelant en ce moment la petite fille dans son souvenir. Elle était également blanche de peur dans l’obscurité, se blottissant contre lui.Sans connaitre la raison, Marion a éprouvé tout au fond de son cœur, une tendresse pour Inès, disant doucement : « N’aie pas peur, tu es saine et sauve maintenant, je t’emmène à la maison. »En entendant ses mots, Inès a cessé de trembler si violemment, mais elle continuait de marmonner. Marion, ne comprenant pas, était pressé de la sortir de ce bureau baigné dans le noir.Tout le long du chemin, il la rassurait : « Tout va bien, n’aie pas peur, je suis là. »En plaçant Inès sur le siège passager, voy
Marion, frustré, a quitté la chambre. En sortant, il a croisé Mireille qui a à la fois aperçu Inès allongée sur le lit.« Frère, pourquoi sors-tu de la chambre d’Inès à cette heure ? »Marion ne lui a pas prêté attention et est parti directement.Mireille, de plus en plus curieuse, a demandé : « Tu n’étais pas dans sa chambre depuis hier soir ? Qu’avez-vous fait ? »Inès, agacée d’entendre Mireille de si bon matin, s’est frotté les cheveux et s’est levée pour se rafraîchir dans la salle de bain.Elle se connaissait bien et savait que son état devait être terrible la veille, d’autant plus que Marion avait dû le voir. Il connaissait certainement cette lacune maintenant. Cette pensée l’indisposait. Si jamais il se moquait d’elle à cause de cela, elle perdrait la face.Elle en voulait à Véronique de l’avoir trompée. Elle était bien déterminée à ne pas la laisser s’en tirer à si bon compte.Inès est descendue pour prendre son petit-déjeuner. Marion, la voyant, a immédiatement posé ses fou
Sans avoir le temps de penser davantage, Inès en tenant le chien errant dans ses bras, s’est précipitée vers la clinique vétérinaire.Même si elle s’était jetée pour sauver le petit chien, la patte avant de l’animal avait été blessée par la voiture.Regardant l’heure qu’il était, elle allait certainement être en retard.Inès a réfléchi un instant, puis a composé le numéro de Marion.« Qu’est-ce qu’il y a ? » Au bout du fil, la voix basse et claire de l’homme lui est parvenue.« J’ai un contretemps, je serai en retard au travail ce matin », Inès a demandé un congé.Elle n’avait même pas fini de parler que la voix au téléphone l’a interrompue : « Pas besoin de m’informer pour n’importe quoi. »Et avec cela, l’appel a été coupé avec impatience.Inès a tordu la bouche, cet homme était vraiment distant, il ne voulait même pas lui parler davantage.De toute façon, elle a déjà demandé un congé, alors Inès a fait en sorte que le chien errant soit soigneusement examiné par le médecin, heureusem
« Carmen Richard, j’ai quelque chose à dire à Monsieur Hubert », Véronique a jeté un coup d’œil à la femme en rouge, puis son regard s’est posé sur l’homme qui captivait toute l’attention.Carmen Richard ?Inès s’est souvenue, cette femme était la directrice du département de design de Fanny & Co., la bijouterie sous la marque Hubert. On disait que la famille Richard avait des liens avec la famille Hubert, ce qui a permis à Carmen de devenir directrice à un jeune âge.« Je suis aussi en train de faire un rapport à Monsieur Hubert, Madame Roux, ne sais-tu pas ce que signifie le respect de l’ordre d’arrivée ? » Carmen a exprimé son mécontentement.Marion s’est adossé. Son regard froid a balayé Inès, il a froncé légèrement les sourcils.Cette femme ne lui avait-elle pas téléphoné ce matin pour dire qu’elle avait un empêchement ?Pourquoi était-elle maintenant dans cet état débraillé et pourquoi Véronique l’avait-elle tirée ici, furieuse ?Marion a passé les ébauches de design à Carmen : «