PREMIER ARC DE L'HISTOIRE
NB : Vous pouvez ne pas lire les prescriptions de cet arc si vous n'avez pas envie d'être éclairé maintenant sur certains sujets de l'histoire. Ça n'entravera pas la lecture.
Je vous explique ce premier arc en quelques lignes :
Jaliah est celle qui perd tout au début.
Cependant, elle retrouve bien meilleur en s'enchaînant dans une relation de base sexuelle et qui va se pencher vers l'affection de l'un pour l'autre.
C'est en croisant Curtis Miller que ça n'arrange aucunement les choses : elle est limite rabaissée mais sachant combien elle doit avoir ce poste pour valider sa dernière année de master, elle se tait la plupart du temps, laissant place à Curtis.
La chute arrive au chapitre 19.
Tout change.
Tout devient nouveau, et on le remarque dans la narration, donc soyez attentifs à chaque narration qui semble être importante ou visée catégoriquement sur les personnages et leurs comportements.
L'Épine, la Rose et les Flammes font un parallèle avec les trois personnages que nous suivons tout le long de ce premier arc : Curtis, Jaliah et Sullivan.
Vous l'aurez compris :
Curtis est l'épine pour son aspect amer et saignant si on s'en approche de trop.
Jaliah est la rose pure, se souciant des autres avec un tempérament doux et une beauté simple mais divine.
Sullivan est Les Flammes qui relève les deux flammes de ses yeux. L'éclat et l'émerveillement qu'il éprouve en regardant Jaliah mais aussi les flammes de la fureur lorsqu'il voit Curtis.
Merci de me suivre jusque là,
Nous nous reverrons pour l'annonce du second arc.
Bonne lecture.
« Je fais semblant d'être une couverture de livre rigide mais j'ai des feuilles blanches froissées, grignotées par la peur de mon passé » Jaelly LaRose.La clochette du café retentit, mais je suis trop occupée à envoyer un message à la gérante de l'endroit.— Bonsoir, vous désirez ? balancé-je, machinalement.Je jette des coups d'œil furtifs au client qui remarque très bien ma cachoterie. Il n'hésite donc
***J'ouvre les fenêtres de mon âme. Je suis toujours dans cette même position. Instinctivement, je tâte l'arrière de mon crâne grâce à mes doigts fins et manucurés de rouge. Je repère une petite bosse qui s'est formée. Je grimace, encore toute engourdie. Ce coup a dû être brutal...
« Je pense être infaillible mais je ne fais que subir » — Jaelly LaRose. Je rentre dans mon quarante-cinq mètre carré, dépitée. Je balance mes affaires au sol, et me jette sur le canapé pour me réchauffer sous mon plaid. Charlotte, ma colocataire mais aussi ma meilleure amie, me remarque.
— Ce... ce n'est pas un souci, merci pour ton aide ça m'a juste surprise... il n'y a pas beaucoup de personnes comme toi, c'est drôle.— Malheureusement, oui... Sullivan.— Oh euh, enchantée, moi c'est Jaliah... Jaliah Fringer.Il continue de me fixer sans rien dire, il semble déconcerté mais fasciné à la fois. Mais qu'est-ce qu'il a à la fin ? Non pas que ça me déplaise, mais ça me déstabilise énormément.— J'ai quelque chose sur le visage ?
« Jusqu'aujourd'hui je me sers des pierres qu'on me lance pour essayer de construire quelque chose » — Jaelly LaRose.— Merde ! Je vais être en retard pour-Argh, quelle conne. Je me rends vite compte que je dis des sottises, me rappelant de l'ignoble Jocelyne. Mon estomac se tord en y repensant, donc je m'enroule dans la couette douce et moelleuse. Une odeur maintenant familière, se dégage du tissu.
Je le regarde de haut en bas. Je dois admettre qu'il est encore plus beau que le soir où nous nous sommes rencontrés. Ses yeux sombres me font encore de l'effet, et sa carrure athlétique ne me laissera jamais indifférente. En fait, c'est une vraie attraction que j'éprouve... je ressens en particulier de l'excitation pour lui, pas de l'amour ou quelque chose comme ça.Il est sexy, il a tout pour me plaire, et ça, je ne pourrais pas lui enlever. Cependant, nous nous ne pouvons pas tomber amoureux d'une personne même si elle est séduisante. Je pourrais passer la journée à l'hôtel, mais jamais je ne serai capable de faire ma vie avec lui. C'est comme ça.— Merci, c'est adorable de ta part.
« J'aurai voulu te dire combien tu m'attirais : ton regard enflammant mes sens, me rendant encore plus vulnérable que je ne le suis déjà » — Jaelly LaRose.Sérieusement ? Ça m'agace profondément ! Je hais être prise pour une vulgaire conne ! Même si je n'ose pas toujours le dire à haute voix,
— Je vais commencer par me présenter.— Allez-y, quel... est votre nom ? demande-t-il en sortant une feuille et un stylo, mettant de côté son MacBook de dernière génération.— Je m'appelle Jaliah Fringer.Ces quatre mots semblent résonner fortement dans la pièce. Ai-je parlé trop fort ? Merde, j'en fais des caisses aux premières phrases, génial. Le patron de la boîte garde ses yeux rivés sur la page vierge, totalement tétanisé. Puis il se redresse et pose son regard sur moi. Vraiment bizarre lui... la beauté n'inclut pas toujours l