« Qu’est-ce qui ne va pas avec toi ? », a demandé Roland d’un ton mécontent en se levant du sol.Julie a immédiatement détourné les yeux, ne voulant pas voir son pénis : « Habille-toi et sors d’ici ! »Roland a ramassé la couverture du sol avec l’air désinvolte et s’en est couvert la moitié inférieure, révélant sa poitrine robuste. Sans rien dire, il est sorti de la chambre et s’est dirigé vers le salon.Julie ne s’attendait pas à le persuader aussi facilement aujourd’hui.Elle s’est rapidement levée du lit, a fermé la porte, et s’est habillée.Elle a oublié ce qui s’était passé tout à l’heure et ne savait pas non plus comment Roland avait dormi sur un même lit qu’elle, car elle avait pris des somnifères.Soudain, elle a pensé à quelque chose et s’est dirigée vers le salon pour continuer à finir sa peinture.Il y avait quelques jours, elle avait reçu un message concernant le concours de peinture, elle s’était inscrite.Aujourd’hui était le dernier jour pour le concours de peinture, et
Son appartement était près de l’école, elle n’était pas sortie depuis plusieurs jours. Du coup, lorsqu’elle a vu la rue pleine d’animation, son humeur s’est éclaircie instantanément. Sans téléphone portable, ni amies à fréquenter, elle a découvert que sa vie était devenue plus simple, et son monde plus calme que quiconque. En marchant dans la rue sans but, elle est arrivée dans une ruelle familière où se trouvait un restaurant, dans lequel elle et Gabriel étaient allés. Julie ne savait pas non plus pourquoi elle est venue ici. Alors qu’elle s’apprêtait à se retourner et à partir, une vieille femme d’une cinquantaine d’années est sortie, une bassine d’eau à la main. Dès qu’elle a vu Julie, elle l’a reconnue immédiatement : « Madame, vous êtes...l’amie de Gabriel, n’est-ce pas ? » Julie a hoché la tête. « Quelle coïncidence ! Il a quelque chose pour vous. Il me l’a confiée pendant des jours, enfin vous voilà ! Attendez un instant, je vais la prendre. » À ces mots, Julie était
Elle pensait à l’origine qu’elle serait grondée par son père, mais ce n’était pas le cas, il n’était pas à la maison, parce que Christine était enceinte... Roland a dit qu’elle était enceinte depuis plus de deux mois, et que son père était très sûr que c’était lui qui l’avait mise enceinte. À ce moment, son père avait déjà conduit Christine à Singapour pour attendre l’arrivée de leur enfant. Du coup, à partir de maintenant, Julie était la seule à rester à la maison.Il s’est avéré que son père aurait bientôt un autre enfant, ce qui expliquait probablement pourquoi il ne s’était pas préoccupé d’elle ces derniers temps.Dès que Julie est entrée dans le salon, qui lui avait été familier, Perrine s’est dirigée vers elle et lui a ouvert les bras, les larmes aux yeux : « Julie, tu es enfin de retour ! Tu me manques beaucoup ! Je sais que tu as beaucoup souffert récemment. »Mais Julie l’a regardée avec un air froid, se demandant si Perrine l’aimait vraiment et la considérait comme son pr
Profitant de ce qu’il a décroché le téléphone, Christina, les larmes aux yeux, s’est empressée de baisser sa jupe, l’a repoussé de toutes ses forces, et est sortie du bureau en courant. Alex ne l’a pas arrêtée et a vu son dos s’éloigner. Pour calmer son désir sexuel, il s’est dirigé vers la table, a sorti une cigarette, et l’a allumée : « Ça dépend de la situation. On doit utiliser à la fois les médicaments et le traitement psychologique, mais leur efficacité dépendra du patient. Si celui-ci ne veut pas s’en sortir, ce qu’on a fait ne servira à rien. » « Du coup, tu as commencé à te soucier d’elle ? », a ajouté Alex en riant. Avant que l’autre partie ne puisse lui répondre, Alex a ri encore plus fort : « En fait, j’avais prévu un tel jour depuis longtemps. Roland, n’oublie pas ton but ! Penses-tu que tu peux t’arrêter maintenant ? Tu as drogué Julie pendant douze ans, même si tu commences à être gentil avec elle, elle ne pourra pas te pardonner. » « Pour ce que tu as fait avec
« Maman... où es-tu allée ? Ne me quitte pas, s’il te plaît ! », a murmuré Julie. À ces mots, Roland semblait voir une Julie qui avait déjà perdu la raison. Il s’est lentement dirigé vers elle et lui a demandé : « Qu’est-ce que tu fais à genoux ? Lève-toi ! » « Pourquoi es-tu là ? Tu as fait peur à ma mère ! Regarde ! Elle est partie », a répondu Julie d’un ton calme. Roland l’a relevée et a poursuivi : « Réveille-toi et regarde bien cette chambre ! Il n’y a que toi et moi ici ! » « Ne dis pas de telles bêtises ! Je l’ai vraiment vue ! J’en suis très sûre ! Ma mère m’a dit beaucoup de choses ! Elle m’a dit que si je me fatiguais, elle irait me sortir d’ici ! C’est toi qui l’as chassée...c’est de ta faute ! Tu as fait fuir ma mère ! Pourquoi es-tu venu dans ma chambre ? », s’est-elle écriée. En regardant Julie se comporter ainsi, Roland s’est affligé. Bien qu’il atteigne son but pas à pas, il n’en était pas du tout content, parce qu’il savait très bien que c’était lui q
Roland n’a rien dit, s’est retourné, et est descendu par les escaliers. Lorsqu’il est arrivé en bas, il a dit à Céline : « Quand elle se réveille, prépare des œufs pour elle. »Céline a hoché la tête : « D’accord. »Jade s’est précipitée sur lui et l’a pris par le bras : « Roland, tu n’as pas encore répondu à ma question. Qu’est ce qui ne va pas avec Julie ? Elle est encore en colère au sujet des Olympiades de Mathématiques ? En fait, elle a encore une chance d’y participer. »« Ça y est ! Ne te mêle pas des affaires d’autrui. Je peux bien régler les affaires de Julie tout seul », a répondu Roland.Il était à l’origine contrarié. Maintenant, il était encore plus énervé après avoir entendu les mots de Jade.Jade s’est figée et avait les larmes aux yeux, parce que Roland ne l’avait jamais grondée ainsi, même s’il savait qu’elle avait eu tort, il ne l’aurait pas blâmée.« Roland, est-ce je tiens des propos inappropriés ? Pourquoi m’as-tu grondée comme ça ? » « Ce que je fais, c’est de
Elle a levé la tête et a regardé le ciel, gardant cette posture pendant un long moment.Roland a regardé dans sa direction et n’a rien vu, sauf un ciel sombre. Le temps était mauvais depuis un certain temps.Après avoir remarqué que quelque chose n’allait pas, il s’est dirigé vers elle.Elle était assise sur la balançoire sans la moindre réaction.Un peu plus tard, elle s’est levée, s’est retournée, et s’est rendue à la villa. Roland était tellement inquiet qu’il la suivait tout le temps.Elle s’est assise sur le canapé, a allumé la télévision, et a regardé l’émission télévisée, teint pâle et terne.Julie a éteint la télévision autour de quatre heures du matin, a enlevé les chaussures, et s’est allongée sur le canapé. En un clin d’œil, elle s’est endormie, tandis que Roland, s’appuyant contre la porte, fumait.Lorsqu’il a vu Julie endormie, il a jeté le reste de la cigarette sur le sol et l’a horizontalement serrée dans bras avant de monter à l’étage.Au moment où il l’a portée dans
Roland a fait asseoir Julie, a pris le couvert, et a mangé une bouchée de pain, en disant : « Regarde bien ! Puisque je peux le manger, il signifiera qu’il n’est pas toxique ! » Julie ne comprenait pas pourquoi il se comportait ainsi. Il voulait toujours qu’elle meure tôt, pourquoi s’occupait-il d’elle maintenant ? Les pâtisseries, les bonbons et les pains lui avaient été enlevés, et maintenant il lui apportait encore le petit-déjeuner.Julie n’a pu s’empêcher de se demander : « Qu’est ce qui ne va pas avec lui ? Il n’a jamais fait de telles choses avant. » Sans savoir si elle avait trop faim, elle n’avait pas du tout d’appétit, elle avait même envie de vomir.Sans trop d’émotions sur le visage, elle a croisé les bras et a vu le couvert qui avait été utilisé par lui, se disant : « Même si ce n’est pas toxique, je ne mangerai pas la nourriture qu’il a apportée. »Parce qu’elle connaissait très bien le caractère de Roland, quoi qu’il fasse, il avait toujours une idée derrière la t