Chapitre 8

Claire a compris que cela était destiné à Justin, ainsi, elle s’est tue.

« Tu as passé des années difficiles. »

Justin a pris la parole pour la réconforter.

« Bon, n’en parlons pas. C’est du passé. »

Laura, avec un sourire, a tourné le plateau, et la salade est ainsi apparue devant elle.

Elle a déposé quelques légumes dans l’assiette de Justin en disant :

« Justin, tu ferais mieux de manger davantage de légumes, cette salade est agrémentée d’une vinaigrette. C’est bon, goûte-la. »

Justin a jeté un coup d’œil à Claire. Elle était en train de prendre son petit-déjeuner avec un air indifférent, comme si elle ne s’en souciait guère.

« D’accord. »

Justin a donc pris de la salade.

Claire a laissé une expression de moquerie. Elle s’est toujours souvenue que Justin avait un sérieux problème de propreté. Dans le passé, afin de faire manger des légumes à Justin, elle se levait toujours tôt pour lui préparer des boulettes de riz aux légumes, puis elle le suppliait en souriant :

« Chéri, mange ces sushis avant de partir, c’est le fruit de mon travail acharné. Même s’il y a des légumes, il y a aussi du saumon et des graines de sésame dedans. Je passé beaucoup de temps à tout préparer, goute-les s’il te plaît ! »

Néanmoins, Justin disait avec dégoût :

« Je ne mange pas les restes des autres. »

Toutefois, ce jour-là, il a mangé les légumes que Laura lui avait préparés.

Peut-être qu’il n’était maniaque quand il lui faisait face.

Claire était plongée dans ses pensées.

Quant à Justin, il mangeait lentement et méthodiquement, l’air tout à fait charmant.

Laura le regardait manger et lui a demandé en souriant :

« C’est bon ? »

Justin a acquiescé :

« C’est très bon. »

Laura était très joyeuse.

« Lorsque nous étions à l’étranger, à chaque fois que tu déjeunais, tu ne mangeais pas de légumes, je savais dès lors que tu n’aimais pas les légumes. »

Justin a souri.

« Tu as une mémoire d’éléphant. »

« Bien sûr que j’ai une bonne mémoire. Je me souviens encore de ton apparence à chaque fois que tu recevais une récompense, tu étais si charmant que tu étais l’idole de toutes les filles de notre université. Rien que dans notre classe, il y a plus d’une douzaine de filles qui t’aimaient beaucoup. À cette époque, tout le monde aimait parler de toi. »

Justin a éclaté de rire.

« Tu exagères ! »

« C’est vrai ! Beaucoup de files t’appréciaient, c’est pourquoi ma mère m’a dit que je suis intelligente. »

Laura insinuait qu’elle était assez intelligente pour tomber amoureuse de Justin.

Claire a ricané. Justin avait encore dit que Laura n’était pas sa maîtresse, mais tout à l’heure, elle avait déjà avoué ses sentiments.

Justin a pris une gorgée de son café tout en jetant un coup d’œil à Claire, sans parler.

Laura n’a pas obtenu de réponse, elle a donc regardé Claire, qui prenait tranquillement son petit-déjeuner. Avec une expression embarrassée, Laura a dit :

« Désolé, Claire, je connais Justin depuis de nombreuses années, et quand nous nous rencontrons, nous ne pouvons pas nous empêcher de parler des choses du passé. »

« Je vois. »

Claire a souri, se disant que ça n’avait rien à voir avec elle.

Cependant, Laura ne s’est pas tue, elle parlait constamment de leur passé, en disant qu’ils avaient fait connaissance dès leur plus tendre enfance, qu’ils avaient des sentiments profonds l’un pour l’autre, mais que le grand-père de Justin les avait séparés.

Il s’est avéré que c’était Maxime Gillet qui ne leur permettait pas d’être ensemble.

Claire n’avait pas envie de l’écouter et a jeté un coup d’œil à Justin, espérant qu’il ferait taire sa bien-aimée.

Toutefois, Justin prenait son repas calmement, comme s’il n’avait rien entendu.

Était-il en train de jouir de l’adoration de sa première amoureuse ?

Claire a froncé les sourcils.

Quel homme sans vergogne !

Même s’il était de bonne humeur, pourquoi devait-il laisser Laura parler de leur passé devant elle ? Pour être honnête, elle ne s’intéressait pas à leur histoire. Quand elle prenait son repas, elle s’est même sentie dégoûtée par leur passé.

Soudain, Laura a demandé :

« Claire, tu aimes Justin, n’est-ce pas ? »