YSIA.
Je n'ose plus faire le simple mouvement.Cet homme est né avec le respect dans le sang. Les mains moites, le ceour qui bat a une vitesse qui risque de me tuer si ca continue , les larmes qui menacent de tomber, je garde quand même mon sang froid et mon calme, la tête bien haute.Je me sens complètement humilié par ma patronne. Et sa mère en rajoute une couche.- je t'ai déjà prévenu Noelia . Que ce soit la première et le DERNIERE FOIS.Je sursaute et me décale un peu de mon patron quand sa voix s'élève et se fait maître dans la salle.Noelia , sa femme s'est levée de sa chaise et le serveur a lâché le plat qu'il tenait.Personne ne faot aucun mouvement.Je pensais pourtant que mon travail dans cette maison etait le plus simple et aujourd'hui je me retrouve au milieu d'une dispute entre patrANDRES- bordel de merde .Je jette tous les dossiers qui se trouvait sur mon bureau.- fait chier.... putaiinn.S'en suit l'ordinateur et les chaises, le bureau, la bibliothèque, tout y passe.Je suis dans une colère sans nom.Tout est de ma faute.C'est ma putain de faute.J'ai fais ce que je voulais. J'ai laissé mes desirs prendre le dessus . Et merde, a la première occasion elle se fait insulté. Elles ont de la chance. Noelia et sa mère ont de la chance.Je me serre mon troisième verre de whisky pour me calmer. Je repense encore et encore a la scène.Je ne suis qu'un con doublé d'un idiot.Quelle belle merde!!!J'ai agis en suivant mes propres pulsions. Je n'ai pas su garder mon sang froid et agir avec impartialité. Je me sui précipité et les conséquences qui surviennent ne sont pa
YSIAJe vois mon patron sortir précipitamment de la propriété. Je l'ai entendu... tout le monde l'a entendu. Le carnage dans son bureau. On y a tous assisté. Je ne sais pas ce qui m'a poussé a venir ici. J'ai eu envie de le voir. Je ne comprends. Je ne sais pas comment l'expliquer. Je me suis retrouvé devant son bureau inconsciemment. C'est le bruit incessant qui m'a fait prendre conscience que je me dirigeais aveuglément dans son bureau.Sa colère est omniprésente. Les employés commencent a ramasser les débris de verres alors que je n'ose même pas faire un pas en avant. Je n'y arrive pas. Mon cœur bat a toute allure. Les larmes inondes mes yeux. La tension de toute cette journée redescend d'un coup. Ce qui se passe en moi est indescriptible. - Ysia va te reposer s'il te plaît. Tu dois être....- non ca va Mona. Je peux....- s'il te plaît. Même si tu dois te promener dans les jardins, fais le d'accord.- merci...
ANDRES- Tout est prêt Nico ??- oui monsieur. Tous les hommes ont pris connaissances de l'itinéraire, des dates et des moindres détails, même les plus petites.- bien. Je ne voudrais même pas avoir une seconde en moins.- oui. On a placé des hommes tout autour de l'aéroport et a l'intérieur. Le jet aussi se fait surveillé par plusieurs gars. L'aéroport sera vide pour votre départ.- très bien Nico. Vous vous êtes occupé de ce que je vous ai demandé.- oui monsieur. Tout est prêt de ce côté.Nous avons déposé certains sacs dans la chambre de votre femme et le reste comme vous l'avez exigé.Je souris fière de mon homme. J'exige et il exécute sans broncher.Je me remets en place derrière mon bureau et observe ce cadre photo pas du tout di
YsiaMa main se retrouve collé violemment sur la joue de mon patron. Il m'a fait peur. Il pourrait se comporter comme un homme normal et venir me trouver pour me parler.J'ai flippé.Oh merde. Je l'ai giflé. Je viens de lui donner une bonne gifle et son regard est toujours braqué sur moi.- mons...- ce n'est pas ce a quoi je m'attendais. Mais c'est mieux que rien. Allons y.- On va où ? Non je ne pars pas. Je veux descendre. Arrêtez cette voiture.Je me retrouve dans mes bras. Presque couchée sur son corps.- Ysia. Arrête de faire ta tête de mule et tu as eu une semaine pour me fuir. C'est a mon tour maintenant d'en profiter.Il dépose ma tête sur son torse et ses doigts parcourent lentement le long de ma nuque.Au risque de passer pour une poufiasse et de faire du mal a Madame Gavas, je me sens bien dan
YSIA.Ohhh waouhh. C'est magnifique. C'est.... je n'ai pas les mots.La couleur de l'eau qui tire vers un bleu- vert. Un mélange hétérogène tellement stupéfiant. On distingue le bleu turquoise du vert émeraude. La couleur et la douceur du sable fait tellement de bien. Ce tableau parfait et totalement ravissant est gâché par les cinq gorilles qui fouillent de fond en comble le coin paradisiaque. L'homme qui jusqu'hier était mon patron est dans notre immense cabane. Je suis ce qu'on appelle un poisson. Des que je vois l'eau , même si je ne fais que tremper mon petit doigt, je le fais. Alors depuis qu'on est arrivé mes pieds sont dans l'eau. Et puis j'ai besoin de réfléchir. Je ne sais pas ce qui se passe. J'ai l'impression d'être spectatrice de ma vie. Que pour toutes les décisions , la seule réponse possible est un oui.Pourquoi est ce que je me lais
ANDRÉS. Enfin . Enfin. Enfin. Putain je vais mourir. Ce n'est pas possible autrement. Un simple baiser me met dans cet état.Je colle encore plus son corps contre le mien pour bien la sentir.Pour bien me rendre compte qu'elle est là. Entre mes bras que je ne rêve pas. C'est con non ? Un homme comme moi qui trempe dans l'illégalité et qui tue des personnes du matin au soir sans se soucier de leur état physique ou social , a peur que tout ceci ne soit qu'un rêve.Comment ai je pu vivre pendant 2 longues années avec elle chez moi sans vraiment y faire attention.Peut etre étais-je trop occupé a chercher la maitresse idéale poir moi que je n'ai pas su regarder a côté de moi.Je détache mes lèvres et la regarde. Ses beaux yeux me fixent alors que mes mains se posent sur ses joues rougies
2 JOURS PLUTARDYSIA.Le sel me pique les yeux alors que son gout reste désagréable dans ma bouche et le sable fête le festival de Cannes dans mes cheveux.Ce tableau idyllique est charmant et attirant mais en ce moment j'ai juste envie de crier et de faire la gamine.Ca fait cinq fois. Cinq fois qu'Andrés me fait boire la tasse et il en rit. Il s'en tord de rire même mais ce n'est pa drôle. Pas du tout .Je sors de l'eau en disant tout ce qui me passe par la tête.- Ysia.- je vais prendre des brochettes et les emmêler autour de ses biceps sur-développés pour pouvoir ...Je me retrouve dans les bras d'un Hulk pas du tout vert mais qui va subir une coloration immédiatement si mes pieds ne retrouvent pas la terre ferme.- repose moi.- non allez. Pardon . Viens je vais bien m'occuper de toi et enlever tout ce sable
YSIA.Mon corps rencontre le matelas moelleux. Mes cheveux collent sur mon visage. A moitié nu, le corps d'Andrés vient sur le main et ses mains se posent sur mes seins.Je ne retiens pas le gemissement qui s'échappe de ma bouche alors que mon amant se charge de vénérer ma poitrine.Apres la baie vitrée, les escaliers ont été temoin de la tension qui règne entre nous. Je crois même qu'on peut dire adieu a un des vases . Mes mains dans ses cheveux, je me tortille sous lui .Mes mains sur ses biceps, sur ses bras veineux , partout. Je cherche tout simplement le moyen d'atténuer tout ce maelstrom de sentiments.Il m'a provoqué, je l'ai provoqué et on en paie tous les deux le prix car la bosse que je sens sur ma cuisse m'excite encore plus.Mon maillot de bain disparait . Il cherche a se relever et je profite de ce moment d'inattention pour lui fair