Ou est-elle ?
Tonna Kaleb dans un grondement guttural aussi terrifiant qu’une nuit d’orage, où le bruit retentissant du tonnerre fait écho au déchainement des forces de la nature. Un silence assourdissant s’en suivit.Les gardes qui l’entourait semblaient statufiés, comme pétri dans la pierre. La colère du roi allait grandissante menaçant de n’épargner personne sur son passage.-Je ne me répèterai pas, où est-elle ? fit- il en articulant chaque mot comme s’il s’adressait à des attardés mentaux.
- Je… votre majesté, de qui parlez vous ? Osa demander Djaffar le visage blême,
Où sinon quoi Kaleb? que vas-tu me faire? Me comdamner à 200 coups de fouet peut être… Comme tu l’as fait pour cette pauvre petite.Relevant la tête farouchement elle senti le souffle de son frère, caresser son visage, ses doigts étaient crispés sur ses joues, elle réprima un hoquet de peur.Non il ne lui ferait aucun mal, elle en était certaine, il voulait l’intimider, comme quand ils étaient enfant, mais elle ne se laissera pas faire.Sanae aurait dû remercier à cet instant le ciel de sa cécité, car cela l’empêcha devoir le visage de son frère se déformer de colère. Ses traits ciselés n’étaient plus que des reliefs sombres, terriblement menaçant.
utilise ton passé comme une rampe de lancement et non comme une ancre»Deux semaines déjà c’était écoulé et Kaleb n’avait pu approcher sa jeune captive. Il se contentait de l’observer du haut de son cabinet de travail, épiant chacun de ses faits et gestes. Elle accompagnait Sanae tous les matins faire un tour dans les jardins du palais depuis quelques jours. Il pouvait passer des heures à l’observer, incapable de détacher son regard, de son sourire.Mais il n’était pas dupe c’était un sourire de façade. L’un de ces sourires qui dissimule une tristesse qu’on refoule au plus profond de soi.Son sourire était hésitant, comme celui d’une personne qui ne sait plus comment sourire.Il avait cette sensation é
Les ténèbres recouvraient petit à petit le désert, tandis que l’or du ciel laissait place aux teintes bleutés de la nuit, illuminé par quelques étoiles qui se faisait encore timide. Debout sur le balcon , Sadia contemplait la beauté du crépuscule, transportée par cette vu magnifique que lui offrait le désert emprunt de mystère et où le silence régnait en souverain. Elle ne cessait de repasser en boucle ce qui c’était passé la nuit dernière entre cet homme et elle…Cette nuit là son esprit lui disait non, mais son corps était loin de partager le même avis. Son esprit ne voulait pas, mais son corps ne répondait plus à sa volonté. On aurait dit qu’il avait prit le contrôle totale sur elle.Et elle d&eac
A cet instant elle se sentait terrasser, anéanti, vaincu. Il ne réagissait pas il se contentait de l’observer, les poings serrés la mâchoire contracté. Il savait qu’il venait de lui ôter tout espoir de salut. Mais contrairement à ce qu’il pensait, il n’en retira aucune satisfaction juste un immense vide...-Cela suffit! Vous allez vous faire mal.Gronda- t-il en épinglant fermement les poignets de la jeune femme au bord de l’hystérie.-Il est temps qu’on vous rafraichisse les idées, ne croyez pas que parce que ma sœur s’est entiché de votre personne, que vous allez vous croire tout permis, et je vous déconseille de lui en parler. Siffla t-il, en la poussant sans ménagement sous les jets d’eau de la douche italienne
Kaleb descendait les marches de son jet d’un pas raide, traduisant la grande tension qui l’habitait.Une fois à terre, il fut directement entouré par la garde royale, qui le conduisit directement à son véhicule. Il avait donné des instructions très précises, il ne voulait aucun bain de foule. Il était d’une humeur Massacrante ce soir. Il avait dû tout le long de la journée assisté à un sommet extraordinaire de la ligue arabe, qui s’était réunie d’urgence, en Arabie Saoudite, face aux attaques répétés de DAESH dans le golf arabique. Ce groupe terroriste avait vu le jour, à la suite de la mort de Ben Laden, lors d’une opération militaire menée par l’armée américaine sous l’administration Obama.
-En effet!Sadia pâlit légèrement… En réalisant à cet instant qu’il était sérieux. L’humiliation serait grande… Un silence pesant suivit ses paroles... Semblable à celui qui suit le prononcé d’une sentence. Les domestiques cessèrent leurs mouvements, tandis que les gardes, retenaient leur souffle… De peur d’essuyer un coup d’éclats du Roi. Car le calme qu’il affichait n’était que de façade.Sadia baissa les yeux sur son assiette vide, comme si celle ci était capable de lui éviter cette énième humiliation. Sa vision se troubla, quelques goûtes de larmes échouèrent sur ses mains, posées à plat sur la table. Elle battit frénétiquement ses longs cil
-Sanae!!!La voix de Kaleb ne fut qu’un écho lointain, qui parvint à sa sœur pendant que son délicat corps dévalait les escaliers avant de finir sa chute dans les bras du roi, qui avait assisté impuissant à ce drame.Un étau de douleur se referma sur son cœur, devant le corps inanimé et parsemé d’hématomes de sa sœur.-Sanae… La voix du grand monarque qu’il était avait perdu de toute sa superbe, Reviens moi. Lâcha t-il d’une voix étouffé par la peur de la perdre.Relevant ses yeux du corps de sa sœur, il croisa les regards tétanisés et alarmés de son personnel.- Que regardez-vous comme ça bande d’imbéciles? Expl
Elle releva la tête vers lui, et le vit sourire cyniquement, l’un de ses sourires qu’elle connaissait fort bien.-Ne…Il la releva brutalement et l’entraina jusqu'à l’autel.-Vous voulez sérieusement remettre la vie de ma sœur entre les mains d’une statue?-Je… Ne parlez pas de la sorte…Dieu est présent dans ce sanctuaire.-Alors où est il? Il n’ya ici que de la pierre... lâcha t-il en montrant de la main la statu de la vierge.-Dieu est partout, il est plus près de nous que nous ne le croyons. Affirma t-elle avec force, comme si elle voulait s’en convaincre elle-même.-Alors où était il quand Sanae dévalait les escaliers comme une vulgaire poupée de chiffon? Où