Chapitre 45

Il avait l’air innocent, ses yeux étaient humectés et son regard était peiné.

« Quand as-tu vu des femmes qui me poursuivaient ? »

Estelle a roulé les yeux au ciel.

« Chaque fois que je sors avec toi, tout le monde a son regard rivé sur toi. La plupart d’entre eux sont de très belles femmes, il y en a même beaucoup qui demandent ton numéro de téléphone. »

Plus elle parlait, plus elle se sentait triste.

Il a éclaté de rire et a dit en caressant sa tête : « Trouves-tu que celles qui ont demandé mon numéro de téléphone sont belles ? Je ne partage pas ton avis. »

« C’est seulement pour m’apaiser », a-t-elle dit en lui tournant le dos.

Il n’y avait pas seulement des femmes qui demandaient le numéro de téléphone.

Les hommes qui étaient excités tout le temps avaient tous les yeux rivés sur Estelle quand ils la voyaient, beaucoup d’entre eux voulaient parler avec elle, mais il les a arrêtés. Tout cela, elle ignorait.

Si c’était possible, il préférait qu’elle l’ignore tout cela pour toujours.

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