« Tu ne dois pas garder un homme tel que lui ! Ma belle, je te trouverai un époux mille et dix mille fois meilleur que lui, pourvu que tu divorces ! »« D’ailleurs, il est possible qu’il ait attrapé des maladies honteuses ! C’est horrible que tu sois contaminée par lui, oh là là ! »Marie s’est frappé la poitrine sans cesse, d’un air craintif. Si un tel scandale avait lieu, M. Royer les expulserait de la famille Royer directement.« De plus, Jacques n’arrête pas de te chercher des soucis ! S’il était au courant de cette affaire, il aurait une nouvelle excuse pour t’accuser ! »« Tu as obtenu cette position dans la famille Royer avec beaucoup d’efforts ! Il ne te faut jamais renoncer à ta carrière en raison d’un propre-à-rien ! »« Maman, arrête ! »Christina était fort anxieuse. Les regards de Roxanne lancés vers Louis lui revenaient à l’esprit d’un côté et ceux de Louis vers elle-même de l’autre côté ! Elle voyait de temps en temps des scènes obscènes. Elle ne s’est pas retenue de dev
Dans le cabinet de travail, Louis a fait un lit par terre distraitement. Il était plein de résignation.Il comprenait bien Christina. S’il était à sa place, il ne serait pas calme non plus.D’ailleurs, sa belle-mère, qui n’était pas sage, compliquait probablement les choses. L’affaire deviendrait de plus en plus épineuse....Le lendemain matin, à l’heure du petit-déjeuner, Louis avait préparé les plats de très bonne heure, afin de demander pardon à Christina.Toutefois, Christina n’a pas pris le petit-déjeuner. Elle a déchiré l’acte de divorce en présence de Louis.Louis, renfrogné, n’a pas prononcé un mot. Il se rendait compte que l’affaire ne s’achèverait pas facilement comme ça.Conformément à l’attente de Louis, Christina a dit froidement : « On peut mettre à côté le divorce, mais tu dois me promettre une chose. »« Qu’est-ce que c’est ? Je te promets ! » Louis a répondu rapidement.« Tu ne me demandes pas qu’il s’agit de quoi et tu me promets ? Tu n’as pas peur que je te fasse vi
Pendant que Marie pensait à dépenser les cinq millions d’euros empruntés par Louis, un événement a eu lieu à l’aéroport de N.Il n’y avait pas beaucoup de vols à l’aéroport de N. La plupart d’entre eux desservaient la capitale.En ce moment, un homme soigneusement coiffé et en costume bien taillé, attendait à la sortie de l’aéroport, les bras attachés derrière lui. Au lieu de jouer avec son portable, il tenait un bouquet de roses, d’un air glacial.Beaucoup de jeunes filles passant par lui le regardaient avec admiration.À cette époque, peu d’hommes ne jouaient pas avec leur portable lorsqu’ils attendaient quelqu’un. Cette attitude seule suffisait à séduire un grand nombre de fillettes.Un instant plus tard, on a vu des gens sortir de l’aéroport.Huit gardiens en noir sont apparus en premier, suivis d’une femme d’une cinquantaine d’année, fortunée, mince et d’un certain style.Elle n’était plus jeune, mais elle était maquillée avec beaucoup de soin. Elle portait des vêtements de saison
Chez Christina.Louis était allé à la banque et avait retiré cinq millions d’euros.Marie avait le regard rempli d’envie, quand Louis a jeté le sac contenant les espèces sur la table basse.Elle a vérifié les billets dans la hâte, même si Louis était à côté. Elle ne s’est pas empêchée de sourire, ayant assuré l’authenticité des billets.« Et l’attestation ? Tu ne vas pas assumer la dette tout seul ? » Marie, en se levant la tête, a interrogé Louis d’un ton orgueilleux.Louis a sorti un document bien préparé, signé par Louis et l’avocat, disant que les dix millions d’euros étaient la dette assumée par Louis tout seul et qu’ils n’avaient aucun rapport avec Christina.Marie a lu l’attestation avec soin et a téléphoné à plusieurs soit-disant professionnels pour se renseigner. Puis, elle a gardé l’attestation, l’air joyeux.Avec cette attestation, elle n’avait rien à craindre de prodiguer de l’argent et de mener une vie somptueuse. Ça ne la regardait pas de rembouser cet argent ! Il suffisa
Marie, après avoir changé de visage pour un instant, s’est levée tout à coup. Elle a pointé Louis du doigt, disant : « Propre-à-rien, ne penses pas que l’affaire est réglée avec ces cinq millions d’euros ! Il te faut emprunter cinq, non, dix millions de plus ! Et c’est toujours toi qui en es responsable ! »« D’accord, pas de problème. Mais il faudrait attendre quelques années. Je viens d’emprunter dix millions à mon copain. Il ne peut pas me prêter de l’argent sans cesse, n’est-ce pas ? » a répliqué Louis rapidement.« Tu... », Marie a changé de couleur de nouveau et a dit, « tu es le gendre matrilocal de la famille Royer. Comme tu travailles maintenant, tu me confies la carte bancaire sur laquelle tes salaires sont versés et je m’en occupe chaque mois ! »« Si ma belle-mère a besoin de ma carte bancaire, je te la donne. » Louis a dit en souriant. Il avait tout calculé.A ce moment, Claire, qui jouait avec son portable à côté, n’en pouvait plus ! Si Marie prenait les salaires de ce be
Jacques, qui gardait son sang froid, n’a pas pu se contenir. Il a lancé un regard dur à Louis, criant farouchement : « Putain ! Louis, tu n’as pas honte ? Tu es le président de la Société Boucher ? Tu ne crains pas que le président te cherche des soucis en entendant ces mots ? »Personne ne croyait que Louis, ce propre-à-rien, était le président de la Société Boucher.Pendant que Luc avait demandé la main de Christina, Louis avait prétendu être le président sans vergogne, mais alors ? Résultat : il n’était qu’un bouffon.Maintenant, cela a recommencé ! Il était éhonté !Christina, à côté de Louis, n’en pouvait plus. Elle a avancé d’un pas, en disant doucement : « Papi, il est possible que Louis se serve de la carte d’adhésion de son patron... »« Le patron qui lui a prêté la Porsche ? » M. Royer a hoché la tête, convaincu par cette possibilité.Le type qui avait prêté à son chauffeur une voiture de luxe telle que Porsche était certainement fortuné.Avec assez d’argent, ce n’était pas d
« Attention ! Je te pardonne cette fois, mais je ne t'y prendrai plus ! » M. Royer avait le regard sombre.« Tu n’aurais pas le droit de crever d’orgueil même si Christina s’occupe de la comptabilité de la société et est devenu la responsable du projet ! Tu ne vas pas te ficher de moi sous sa protection ! »« Un mot suffirait à lui arracher tous les postes si je désirais. Tu n’auras plus d’audace d’avoir ni foi ni loi ! »« Que tu tiennes ta parole. » Louis s’est retiré.Cette menace de M. Royer était tant faible que ridicule.Christina, en tant que directrice de projet, représentait l’avenir et l’existence de la famille Royer. Après tout, M. Royer avait fait le compromis en faisant Christina directrice financière. Maintenant, il allait parier l’avenir et le destin des Royer en raison de cette affaire infime ?Il n’avait ni le pouvoir, ni l’audace de faire ça !À la vue de la silhouette de Louis, M. Royer a failli se casser les dents !Louis supportait sans résistance des coups et des
« Eh bien, quelle solution ? » M. Royer a jeté un coup d’oeil à Jacques avec curiosité. Ce petit-fils pétait toujours plus haut que son derrière. Quelle solution pouvait-il trouver ? Ce ne serait pas une mauvaise idée ?« Papi, ce gendre matrilocal agit audacieusement parce que tu es trop gentil avec lui et que tu n’as pas donné assez de leçons à Christina. »« Je sais que Christina a beaucoup aidé notre famille et qu’elle est ta petite-fille. Tu n’as pas envie de mesures extrêmes parce que les liens du sang sont les plus forts. Mais ça ne marche pas comme ça », a dit Jacques d’un ton lourd, « alors, je vais jouer le rôle du méchant ! »Sur ces mots, M. Royer a froncé les sourcils. Jacques jouait le rôle du méchant ?« Tu ne désires pas que je te cède le poste de président maintenant ? » M. Royer a interrogé Jacques d’un ton lourd.« Papi, c’est la seule solution. En qualité de président, je l’emporterai sur Christina à juste titre ! »« D’ailleurs, tu ne trouves pas que Christina a dé