Tout le monde sur place était surpris !Les gardiens féroces étaient aussi stupéfaits ! Leur chef qui était fier comme un paon et qui se dressait sur ses ergots à la ville de N, s’agenouillait comme ça !« Pardon, je n’ai pas reconnu un grand personnage tel que vous. Que vous m’accordiez la grâce, comme vous êtes une grande personne ! »« Je vous en prie ! »« Tout à l’heure c’était ma faute, ma faute... »Paf, flac, vlan ! Max s’est donné une dizaine de gifles. Il avait la figure gonflée comme la tête de cochon.« S’il vous plaît, daignez-moi une chance ! »Max n’ignorait pas que l’homme devant lui était cent pour cent le nouveau président mystérieux. Il n'y avait rien d'étonnant que celui-ci puisse entrer dans le compartiment VIP ! Il perdrait tout ce dont il se disposait si celui-ci n’était pas satisfait de lui.La famille Royer pouvait le faire prospérer. De même, elle pouvait le faire tomber dans le gouffre, naturellement.Et ce serait plus horrible que la mort.Le valet était ég
« Vous ne voulez pas me mutiler d’une main ? » A dit Louis avec indifférence.« J’ai compris ! » Max était quelqu’un de cruel. Il a pris le moment suivant, un couteau de table par terre et l’a enfoncé subitement dans la paume de sa main gauche.Ouille !Un cri épouvantable s’est entendu. Mais Max ne se risquait pas à se réfugier. Au contraire, il s’est mis à genoux par terre, couvert de sueurs froides. Le nouveau président en serait satisfait ?À cette vue, Louis s’est levé lentement. Il a tendu la main, frappant deux fois le visage de Max, s’est détourné et a pris le départ.À la vue de ce spectacle, Max s’est dressé debout en frémissant. Il avait plein de peur en contemplant la figure de Louis qui s’éloignait. À partir d’aujourd’hui, ce nouveau président serait son cauchemar de vie....Au moment où Louis a quitté le Pays du Nord, il est arrivé deux policiers. « Chéri ! » Christina s’est ruée vers lui de loin. Elle a pris Louis par la main spontanément, disant : « Heureusement tu v
« Tu ne comprends pas le commerce. C’est réglé, oui, mais... » Christina a secoué la tête. Il était difficile d’en éclairer tous les détails. Elle avait réussi à regagner le financement à force d’efforts. Pourtant, les trois cents millions étaient réduits à deux cents millions, ce que la famille n’accepterait pas sans doute.Ayant achevé ces mots, ils ont dit au revoir à Sandra et sont rentrés pressés....À la Société d’investissement de la famille Boucher.Natalie venait de finir les affaires concernant le Pays du Nord. Elle était prête à quitter le bureau après d’avoir mis des choses en ordre.Passant par le bureau d’Amanda, elle a vu cette dernière, d’un air embarrassé, examinant un gros sac, d’où des boîtes qui contenaient des articles de luxe se voyaient. Natalie s’intéressait à ce genre d’articles. Elle a donc dit en souriant : « Amanda, tu es suivie par un garçon riche évidemment. Il t’offre de beaux objets très chers en cadeau. »« De quoi parles-tu ! Ce n’est que Jacques, J
M. Royer avait l’air mécontent. Si c’était comme ça, la famille Royer n’y gagnerait point.Pascal était aussi ébahi. Il a dit : « Christina, c’est pas trop loin de la condition avec laquelle on était d’accord ? Tu n’arriverais pas à certain accord avec notre adversaire, afin de duper la famille Royer ? »Beaucoup de Royer méditaient à ces mots. C’était possible, parce que chacun d’entre eux avait agi comme ça. S’ils mesuraient Christina à leur aune, celle-ci était vraiment douteuse.Christina a tremblé de colère. Pour demander ce partenariat, elle avait travaillé dur, en renonçant à la dignité. Et on disait maintenant qu’elle voulait tromper la famille Royer ?Paf !Avant que Christina prenne la parole, une pièce de pelure de pastèque, étant passée dans l’air, a frappé le visage de Pascal.« Peuf, quel dégoût... » Pascal était un peu maniaque dans la propreté. Il a senti une nausée horrible sur le champ, en recevant au visage une pièce de pelure de pastèque dans laquelle on venait de m
Mais au fond du coeur, elle trouvait que Pascal et Jacques le méritaient.Louis n’avait pas l’intention de reculer. Au contraire, il a pris à son gré une autre pièce de pelure de pastèque, en disant froidement : « Je jette uniquement des ordures. La bouche de quelqu’un pue comme la poubelle. C’est pas ma faute si je les y jette inconsciemment, n’est-ce pas ? »« Toi... » Pascal s’essuyait le visage de toutes ses forces avec un mouchoir de papier. En fixant Louis, il a tremblé tout le corps.« Tu parles de quoi, toi, moi ? Ton fils a provoqué un trouble duquel mon épouse doit s’occuper et vous ne la remerciez pas. Par ailleurs, elle a regagné le financement avec beaucoup de peine, mais vous n’en êtes pas reconnaissants et vous l’accusez d’en avoir profité ? Très bien ! Comme vous êtes si fiers, nous n’allons pas signer ce contrat ! Ton fils n’est-il pas très compétent ? A lui qui doit le signer ! » A dit Louis sèchement.« Louis, que tu sois si arrogant ! T’es qui pour parler dans la fa
« Eh bien... » Christina se trouvait un peu dans l'ignorance. Elle a lancé spontanément un regard sur Louis, qui était à côté d’elle.« Que tu l’acceptes... » M. Royer a poussé un rire. D’après lui, Christina devait être en bons termes avec certain cadre supérieur de la Société d’investissement de la famille Boucher. Sans quoi, la négociation serait-elle si facile ? « Grand-père, j’accepte... »« Non ! » Contre toute attente, à peine avait Christina terminé la phrase que Louis s’est dressé tout à coup.« Merde ! Ça te regarde ? Putain ! Pourquoi encore non ! » Jacques, en se prenant la tête entre les mains, s’est mis à débiter des injures. Mais il avait peur de Louis. Ce gendre matrilocal était-il fou récemment ? Il en venait toujours aux mains sans scrupule. Ça n’avait pas l’air civilisé du tout ! »« Louis, c’est grâce à Christina, laquelle m’importe, que je tolère ta présence. Tu ne penses pas que tu aies la parole dans la famille Royer ? » M. Royer avait un regard glacial. Il s’en
« Jacques est véritablement l’espoir de la famille Royer ! Comme il est jeune et compétent ! »« Il semble qu’on nous contacte dans l’après-midi en tout cas, même si quelqu’un n’y était pas allé le matin... »Toutefois, M. Royer gardait son sang froid. Il a dit en fronçant les sourcils : « Jacques, tu ne te trompes pas ? Tu es sûr ? »« J’en suis sûr ! » Jacques a pris le portable en triomphant. Il a composé le numéro et a allumé le haut parleur.« Allô, monsieur Royer, bonjour. » La voix d’Amanda est sortie de l’autre bout de la ligne. Elle était tant tendre que douce.Jacques était tout entier à l’extase. Il a dit en riant : « Vous me témoignez tant de gentillesse, madame Ernaud. Je viens de rapporter à M. Royer que vous allez venir chez nous ce soir. M. Royer vous accueillera avec un banquet. Vous y passeriez à quelle heure ? »« Ça ne vaut pas la peine. Je ne fais que vous apporter les choses. »« Si, si, ça vaut la peine ! Alors, si je vous cherchais ce soir ? »« Non, merci, j’y
« Grand-père... » Christina a regardé M. Royer avec inquiétude.M. Royer a souri et a dit : « Christina, je sais que tu as beaucoup souffert aujourd'hui, mais le contrat que tu as récupéré n'est vraiment pas dans l'intérêt de notre famille Royer… Bien sûr, j’ai connu tes compétences. Pour la récompense, une fois que cette affaire sera terminée, si on récolte des profits, on t’en donnera un peu plus. » Quant au poste du directeur général, M. Royer n'a pas mentionné un mot là-dessus.Il n’avait jamais mis les femmes sur la liste des candidats, il pensait que les femmes ne savaient pas gagner de l’argent, et Christina a choisi un mari inutile, ce qui a augmenté sa possibilité de perte.Il l'avait admiré parce que Christina avait réussi à obtenir le contrat de la Société d'investissement de la famille Boucher. Maintenant que Jacques était plus compétent, ce vieil homme a choisi certainement d’abandonner Christina pour être la directrice générale.Christina s'est assise en silence et n'a r