Les mots de Janine ont pénétré le cœur de Carole comme des flèches acérées.Furieuse, Carole a levé la main, prête à déverser sa colère : « Janine, qui traites-tu de maîtresse ? Permets-moi de te rappeler, mon frère travaille dans cet hôpital. Quand le moment sera venu, tu souffriras pour tes paroles ! J'ai rencontré beaucoup de femmes sans éducation comme toi. Tu es aussi mesquine que ta tante. »Janine a agrippé la main de Carole et lui a asséné une gifle cinglante, son regard devenant aussi froid que la glace : « Carole, garde ta langue sous contrôle. Si j'entends encore une fois une malédiction envers ma tante sortir de ta bouche, je te promets que tu le regretteras ! »Même si sa tante avait ses défauts, Janine ne tolérerait pas que quiconque la dénigre de la sorte.Carole a dévisagé Janine, incrédule : « Comment oses-tu me frapper ? »Janine lui a répliqué avec une froideur déterminée : « Si je veux te frapper, je le ferai. »Soudain, Janine a changé de ton et a saisi le couteau
Les dernières nuit étaient agitées pour Carole, emplies d'une colère sourde à l'égard de l'annulation de son mariage. Les pensées tournoyaient dans son esprit comme des feuilles emportées par le vent, incapables de trouver repos. Tout semblait si parfait, mais une série de contretemps inattendus avait transformé son beau rêve en un cauchemar, conduisant à l'annulation des fiançailles.Cyril, perplexe, a arqué un sourcil : « À cause de moi, tu dis ? »« Paulin m'a déjà tout dit ! Tu as accepté d'opérer Nadine, mais pas pour moi. »Cyril a toussé légèrement, hochant la tête avec un léger soupir : « C'est vrai. »Sur ces mots, Carole ne pouvait s'empêcher de questionner : « Cyril, qu'est-ce que tu racontes ? Si ce n'est pas pour moi, alors pourquoi accepter de réaliser cette opération ? Pour Paulin ou quoi ? Tu ne l’as pas toujours détesté ? »Cyril a acquiescé brièvement : « Si. »« Alors pourquoi ? », a poursuivi Carole, toujours en proie à ses interrogations.Carole avait mené sa propr
Non seulement Janine s'était liée à Johan, mais voilà qu'elle avait jeté son dévolu sur son frère, Cyril !Et ce qui était encore plus déconcertant, Cyril avait refusé de divulguer la raison pour laquelle il avait décidé d'opérer Nadine. Pouvait-on réellement croire que Janine était derrière tout ça ?Ce que Carole n'avait pas réussi à saisir auparavant, lui apparaissait désormais avec une clarté aveuglante.Il semblait que Janine soit au cœur de tout ce tumulte ! Cette perfide créature, osant s'allier à son frère pour parvenir à ses fins, c'était tout bonnement inimaginable !Carole avait songé à ouvrir la porte et à confronter Janine, mais elle avait finalement renoncé à cette idée. Agir précipitamment risquait de déclencher une dispute.Elle devait élaborer une stratégie astucieuse pour dévoiler la vraie nature de Janine une bonne fois pour toutes.…À l'intérieur de la chambre, Janine a jeté soudain un regard vers l'extérieur.Cyril a suivi son regard : « Qu'est-ce qui se passe ? »
L'expression sérieuse sur le visage de Bruno et de Donatienne inquiétait Janine. Ce ne pouvait pas être juste une discussion ordinaire. Ils n'étaient pas en train de débattre des subtilités d'un roman familial, mais de quelque chose de bien plus grave : peut-être envisageaient-ils sérieusement de parler de son enlèvement par ses parents adoptifs cette fois-ci ?Janine a déposé délicatement sa fourchette : « D'accord, de quoi voulez-vous parler ? »C'est Bruno qui a pris la parole en premier : « Janine, Donatienne et moi avons longuement réfléchi. Accepterais-tu de revenir vivre à Marseille avec nous ? »Donatienne s'est installée à côté d'elle, jetant un regard à la fois réconfortant et plein d'espoir : « Ne t'en fais pas. Si tu es prête à rentrer à Marseille avec nous, toute ta famille suivra. Nous nous occuperons également du transfert d’hôpital de ton oncle. Ainsi, ta vie à Marseille sera plus facile. »Janine, surprise par cette proposition, a jeté un regard vers Solène, cherchant
Elle devait garder son cœur sous contrôle pour entreprendre cela, sachant qu'elle portait le bébé de Paulin. Si jamais il l'apprenait, il risquait sûrement d'interrompre cette grossesse. Après tout, il avait déjà exprimé son désintérêt pour la paternité !Après avoir mûrement réfléchi à tout cela, Janine a recouvré sa détermination. Sa main a effleuré doucement son ventre rond, affirmant sa résolution inébranlable de protéger cet enfant à tout prix, afin qu'il puisse venir au monde en toute sécurité.Après avoir pris soin d'elle et changé de vêtements, elle a reçu un appel de Cyril : « Janine, tu devrais venir à l'hôpital pour ton test de maternité. N'oublie pas de trouver un moment pour passer. »« D'accord. J'ai encore des cours à l'école aujourd'hui. Je vais essayer de trouver le temps de passer plus tard. »Consultant son emploi du temps chargé pour les deux prochains jours, Janine a pris son manuel scolaire et s’est rendu directement à l'école. Même si c'était un simple week-end,
Le visage de Janine reflétait la surprise lorsque, bien trop tôt à son goût, elle a croisé le chemin de cette stupide Carole. Les rencontres entre ennemis sont souvent teintées de tension.C'est avec une fierté non dissimulée que Louise a pris la parole : « Janine, sais-tu ? La bourse est octroyée par le groupe familial de Carole. Elle est la responsable de cet événement et montera sur scène plus tard pour le présenter. »Carole a redressé fièrement la tête, son esprit déjà en quête de la revanche parfaite. La gifle que Janine lui avait infligée lors de leur dernière rencontre était encore fraîche dans sa mémoire.Mais sur ces mots, Janine n’a levé qu’un sourcil :« Oh », son ton était glacial, comme une brise glaciale qui soufflait sur une prairie enneigée.Louise, légèrement réticente, a persisté dans ses menaces : « Janine, tu dois être effrayée, n'est-ce pas ? Laisse-moi te dire, tant que Carole sera là, tu n'obtiendras jamais cette bourse d'études. »Un haussement de sourcils de
Une lueur d'exaspération a brillé au fond des yeux de Carole. Louise, avec ses idées stupides, toujours là pour compliquer les choses. Si seulement son nom de famille n'était pas Cordier, elle n'aurait même pas à s'occuper de l'infâme Louise.Carole a inspiré profondément avant de prendre les paroles : « Janine, c'était juste une blague, tu prends tout au sérieux. Bruno a toujours détesté ceux qui trichent dans leur travail. Il n'y a aucune chance que j'aie pu faire quelque chose comme ça. »À côté d'elle, Louise se tenait un peu fâchée. Pourquoi devaient-elles montrer de la faiblesse devant Janine ?Un sourire s’est dessiné sur les lèvres de Madeleine : « Mlle Leclerc, qu'est-ce que c'est que cette attitude ? Si tu ne sais pas présenter des excuses, je vais te montrer. Pour s'excuser, tu dois dire ‘Je suis désolée’, point final ! »Carole a senti son monde vaciller.Janine a jeté un coup d'œil autour d'elle, :« Et avec de plus en plus de monde qui arrive, tu penses que ce serait intér
À peine Janine avait-elle terminé son discours que les visages de Carole et Louise se sont métamorphosés, passant d'une teinte à l'autre comme si elles maniaient une palette de peinture vivante.Louise a été la première à perdre son calme : « Janine, comment oses-tu jouer avec nous ? »Janine a esquissé un sourire narquois : « Oh, ça te déplaît ? »Furieuse, Louise bouillonnait intérieurement, prête à en découdre. Janine l’a toisée du regard avec légèreté : « As-tu réfléchi ? Il y a tellement de spectateurs ici. Tu envisages sérieusement de me gifler ? Penses-tu seulement aux explications que tu devras fournir ensuite ? »« Si je dois te gifler, je te giflerai. Pourquoi devrais-je me justifier davantage ? »Carole, elle, a saisi fermement la main de Louise : « Allons-y. Mon côté travailleur a encore des affaires à régler, nous n'avons pas de temps à perdre ici. » Janine avait raison sur un point. Ce jour-là, elle se présentait comme la responsable. Si Louise décidait de frapper Janine