Ysia
Que dire ? Que faire ? Comment réagir quand l'ordre vient du dernier étage ? Je regarde Mona sans savoir que dire.Je lie mes doigts entre eux sans savoir que faire.Je pense a comment réagir.Servir mon patron a chaque fois qu'il veut manger.Se réveiller le matin et le voir, le revoir a l'heure du déjeuner et le revoir encore le soir avant d'aller me coucher. D'un côté c'est sûr que mes yeux vont se régaler. Je ne dis pas non à une séance de matage quotidien.Et de l'autre côté, devoir servir mon patron et subir une autre humiliation de la part de la sorcière, ne m'enchante pas du tout. Mona sort de la salle et me laisse seule. Je n'ai pas prononcé un mot depuis qu'elle me l'a dit, depuis que j'ai entendu de sa bouche que M. Gavas a exigé que je le serve à chaque repas. Cela m'a fait un gros choc.Trois ans que je travaille dans cette maison. Trois ans que j'étais l'employée banale, qui recevait son salaire a la même date comme convenue dans le contrat et qui rentrait chez elle le weekend pour raconter tous les potins à ma famille en y mettant les formes. - Ce n'est pas vrai !!!Je souffle en sortant de la salle. Mon téléphone sonne en même temps.Il n'y a qu'une seule personne qui ose m'appeler à cette heure. Ma sœur.- Tu sais que...- Du rouge ou du bleu pour un premier rendez-vous. Tu sais du bleu pour faire timide, réservée ou du rouge pour faire sensuelle, sûre d'elle. Je chauffe là. En plus il est tellement sexy. Je fais quoi ?? et si je ne lui plaisais pas dans du bleu ? ah je vais mourir... Non il faut que je parte à mon rencard d'abord.- Amaya... tu sais que je travaille.- Ohhh . une couleur rouge ou bleu ? - Du bleu.Je raccroche immédiatement et me dirige vers le placard pour déposer tous mes affaires et me diriger vers les jardins.ANDRES
Je sors de la voiture des que mon chauffeur se gare et j'entre dans l'entrepôt- Patron Un de mes hommes se précipite vers moi - Ou sont-ils - dans la salle 5.J'enlève ma veste et la lui donne, retrousse mes manches et le regarde dans les yeux. - Rends toi au club avec cinq hommes et surveille moi ses complices. Je les aurais tous ses connards. - Bien patron. J'allume une cigarette et me dirige vers la salle 5. Une salle dont les traitres ne ressortent jamais. Dans le monde, il y a les putains de peureux et les hommes réfléchis qui restent dans leur coin et évitent a tout prix les problèmes qui les conduiront dans l'au-delà. Et il y a ce qui jouent les cons ou les hommes durs et qui se pissent dessus des que les glocks touchent leurs tempes. Ils ont même l'audace de conspirer avec des petits dealers de rien du tout. Sont-ils bêtes ? Idiots ?Qu'est ce qu'il y a de bien mieux qu'être le directeur de plusieurs de mes boites ? Je ne sais pas ?Qu'est-ce qu'il y a de bien mieux que d'empocher des millions chaque semaine ? Je ne sais pas. Pourquoi l'homme veut toujours plus que ce qu'il a ?Toujours la même réponse : je ne sais pas.Néanmoins j'ai la réponse à une question Sortira-t-il vivant de ce que je lui réserve ?Surement pas...ANDRESJe sors de la voiture des que mon chauffeur se gare et j'entre dans l'entrepôt.- Patron.Un de mes hommes se précipite vers moi.- Ou sont-ils- dans la salle 5.J'enlève ma veste et la lui donne, retrousse mes manches et le regarde dans les yeux.- Rends toi au club avec cinq hommes et surveille moi ses complices. Je les aurais tous ses connards.- Bien patron.J'allume une cigarette et me dirige vers la salle 5. Une salle dont les traitres ne ressortent jamais.Dans le monde, il y a les putains de peureux et les hommes réfléchis qui restent dans leur coin et évitent a tout prix les problèmes qui les conduiront dans l'au-delà. Et il y a ce qui jouent les cons ou les hommes durs et qui se pissent dessus des que les glocks touchent leurs tempes. Ils ont même l'audace de conspirer avec des
ANDRESEn sortant de ma salle de bain, je n'aurais jamais cru voir un corps penché sur le meuble a parfum. Premièrement , j'ai été fâché, en colère , qu'un de mes employés ait eu l'audace de s'arrêter ne serait-ce qu'un moment pour fouiller. Puis en en m'approchant, j'ai cru reconnaitre ces cheveux blonds qui s'éparpiller sur le dos de la jeune femme, lorsqu'elle s'est relevé le visage d'Ysia c'était immédiatement imposé dans mon esprit. Enfin, lorsque mon corps s'est finalement rapproché de cette personne, mon regard a croisé le sien et le bonheur, la satisfaction, le plaisir, toutes ses sensations ont déferlé en moi. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait. Je n'ai jamais ressenti pareille chose pour une femme. Etais je tombe malade ? était-ce Ephémère ? Cela m'a encore plus surpris lorsque je l'ai vu, mon parfum en main, pr&egr
ANDRESJe grogne quand je repense a ce qui vient de se passer. Ce n'est pas normale. J'aurais du être en colère et la renvoyait sur le champ. Elle utilisait quand même mes affaires. Mais non, je me suis comporté comme un gamin. Ce n'est pas normal. Je n'aurais pas du.Je porte un polo blanc vite fait et je sors de ma chambre sans même prendre la peine de me coiffer correctement.Je suis sous tension.J'arrive au salon. Je trouve Noelia bien installée avec sa mère qui est aussi insupportable que sa progéniture. Je ne sais pas si c'est la fille qui influence la mère ou si c'est l'inverse.Elles ont cru gagné quand les vieux nous ont tendu ce piège, quand ils ont décidé de notre avenir croyant nous avoir berné. Malheureusement, la chute fut dur. Nous sommes dans un mondd où le plus fort dirige et règne comme
YSIA.Je n'ose plus faire le simple mouvement.Cet homme est né avec le respect dans le sang.Les mains moites, le ceour qui bat a une vitesse qui risque de me tuer si ca continue , les larmes qui menacent de tomber, je garde quand même mon sang froid et mon calme, la tête bien haute.Je me sens complètement humilié par ma patronne. Et sa mère en rajoute une couche.- je t'ai déjà prévenu Noelia . Que ce soit la première et le DERNIERE FOIS.Je sursaute et me décale un peu de mon patron quand sa voix s'élève et se fait maître dans la salle.Noelia , sa femme s'est levée de sa chaise et le serveur a lâché le plat qu'il tenait.Personne ne faot aucun mouvement.Je pensais pourtant que mon travail dans cette maison etait le plus simple et aujourd'hui je me retrouve au milieu d'une dispute entre patr
ANDRES- bordel de merde .Je jette tous les dossiers qui se trouvait sur mon bureau.- fait chier.... putaiinn.S'en suit l'ordinateur et les chaises, le bureau, la bibliothèque, tout y passe.Je suis dans une colère sans nom.Tout est de ma faute.C'est ma putain de faute.J'ai fais ce que je voulais. J'ai laissé mes desirs prendre le dessus . Et merde, a la première occasion elle se fait insulté. Elles ont de la chance. Noelia et sa mère ont de la chance.Je me serre mon troisième verre de whisky pour me calmer. Je repense encore et encore a la scène.Je ne suis qu'un con doublé d'un idiot.Quelle belle merde!!!J'ai agis en suivant mes propres pulsions. Je n'ai pas su garder mon sang froid et agir avec impartialité. Je me sui précipité et les conséquences qui surviennent ne sont pa
YSIAJe vois mon patron sortir précipitamment de la propriété. Je l'ai entendu... tout le monde l'a entendu. Le carnage dans son bureau. On y a tous assisté. Je ne sais pas ce qui m'a poussé a venir ici. J'ai eu envie de le voir. Je ne comprends. Je ne sais pas comment l'expliquer. Je me suis retrouvé devant son bureau inconsciemment. C'est le bruit incessant qui m'a fait prendre conscience que je me dirigeais aveuglément dans son bureau.Sa colère est omniprésente. Les employés commencent a ramasser les débris de verres alors que je n'ose même pas faire un pas en avant. Je n'y arrive pas. Mon cœur bat a toute allure. Les larmes inondes mes yeux. La tension de toute cette journée redescend d'un coup. Ce qui se passe en moi est indescriptible. - Ysia va te reposer s'il te plaît. Tu dois être....- non ca va Mona. Je peux....- s'il te plaît. Même si tu dois te promener dans les jardins, fais le d'accord.- merci...
ANDRES- Tout est prêt Nico ??- oui monsieur. Tous les hommes ont pris connaissances de l'itinéraire, des dates et des moindres détails, même les plus petites.- bien. Je ne voudrais même pas avoir une seconde en moins.- oui. On a placé des hommes tout autour de l'aéroport et a l'intérieur. Le jet aussi se fait surveillé par plusieurs gars. L'aéroport sera vide pour votre départ.- très bien Nico. Vous vous êtes occupé de ce que je vous ai demandé.- oui monsieur. Tout est prêt de ce côté.Nous avons déposé certains sacs dans la chambre de votre femme et le reste comme vous l'avez exigé.Je souris fière de mon homme. J'exige et il exécute sans broncher.Je me remets en place derrière mon bureau et observe ce cadre photo pas du tout di
YsiaMa main se retrouve collé violemment sur la joue de mon patron. Il m'a fait peur. Il pourrait se comporter comme un homme normal et venir me trouver pour me parler.J'ai flippé.Oh merde. Je l'ai giflé. Je viens de lui donner une bonne gifle et son regard est toujours braqué sur moi.- mons...- ce n'est pas ce a quoi je m'attendais. Mais c'est mieux que rien. Allons y.- On va où ? Non je ne pars pas. Je veux descendre. Arrêtez cette voiture.Je me retrouve dans mes bras. Presque couchée sur son corps.- Ysia. Arrête de faire ta tête de mule et tu as eu une semaine pour me fuir. C'est a mon tour maintenant d'en profiter.Il dépose ma tête sur son torse et ses doigts parcourent lentement le long de ma nuque.Au risque de passer pour une poufiasse et de faire du mal a Madame Gavas, je me sens bien dan