ANDRES
Je sors de la voiture des que mon chauffeur se gare et j'entre dans l'entrepôt.- Patron.Un de mes hommes se précipite vers moi.
- Ou sont-ils - dans la salle 5.J'enlève ma veste et la lui donne, retrousse mes manches et le regarde dans les yeux. - Rends toi au club avec cinq hommes et surveille moi ses complices. Je les aurais tous ses connards. - Bien patron. J'allume une cigarette et me dirige vers la salle 5. Une salle dont les traitres ne ressortent jamais. Dans le monde, il y a les putains de peureux et les hommes réfléchis qui restent dans leur coin et évitent a tout prix les problèmes qui les conduiront dans l'au-delà. Et il y a ce qui jouent les cons ou les hommes durs et qui se pissent dessus des que les glocks touchent leurs tempes. Ils ont même l'audace de conspirer avec des petits dealers de rien du tout. Sont-ils bêtes ? Idiots ?Qu'est ce qu'il y a de bien mieux qu'être le directeur de plusieurs de mes boites ? Je ne sais pas ?Je dépose l'acide sur son corps et le cri qu'il pousse est réjouissant. La première lettre de mon nom inscrit sur son dos, je prends le couteau pour le reprendre. Dès que la lame commence à déchirer sa peau et que le sang commence à couler abondamment, le cri que l'homme pousse surpasse tous ceux qui ont eu a s'échapper de sa gorge. - Je vous jure qu'un jour, vous... vous subirez une douleur pareille.Je continue mon œuvre d'art sans lui prêter plus d'attention.Il répète sa phrase trois fois. Je termine et dépose le couteau. Amoché, son corps ne ressemble plus a rien. Je me suis défoulé sur lui. Il a eu de la chance. J'ai pris le temps de bien faire le travail. Je souris fier de moi.- Je vous.... Vous... je vous le jure... que vous...subirez...une douleur.... Douleur pareille.Je vois son âme quitté son corps et s'éteindre. Personne ne me double.je sors de la salle et fais signe a un de mes hommes.- Brule le corps. Et fais attention le nouveau commissaire vous a à l'œil. Pourquoi eux et pas moi ?Eux sont des membres flagrants de la mafia et moi mon rôle d'homme d'affaire et homme de pouvoir me rend invisible à leurs yeux. Pour eux, je ne suis qu'Andres Blake Gavas , le célèbre homme d'affaires qui produit des millions par semaines, heureux avec sa femme.Ils ont juste raison sur un point, je produis des millions par semaines.L'homme hoche la tête et s'en va. Je me dirige vers un petit espace qui m'est dédié pour que je puisse me changer.Je sors de l'entrepôt, tout propre. Lunette de soleil sur les yeux, je me dirige vers ma voiture pour rentrer chez moi. Pour la première fois, il y a une raison qui me pousse à rentrer chez moi. Et cette raison me ravi.YSIA
- Allez viens... tu verras. Les patrons ne sont pas là. On fait vite et on s'en va. - Non tu vas nous attirer des problèmes.- Mais non. ViensJe regarde Katherine un log moment. Katherine n'est pas méchante mais elle s'attire toujours de gros problèmes.- Allons-y mais on fait vite.
Je la suis et on finit par atterrir dans la chambre des patrons.- Waouh, ils ne se retiennent pas dis donc.La pièce est immense. Un lit pouvant contenir cinq personnes nous fait face. La vue d'ici est incroyable. Les baies vitrées donnent directement sur la piscine et le sauna. La chambre est dans les tons noirs et blancs. Ca me donne l'impression que même dans l'obscurité, la lumière est toujours présente. En face du lit un écran plasma curve se tient royalement fixe au mur.- Merde, imagine des séances de cinéma avec une télé pareille.- Ahh , j'ai déjà vu madame regarder avec et je peux te dire que la vue est juste incroyable.Je continue mon exploration qui me fait atterrir dans la salle de bain- Dites-moi que je rêve. Mais tout est démesuré dans cette maison.- tu viens seulement de l'avoir remarqué. Me crie Katherine depuis la chambre. Je me dirige vers le dressing qui se présente sous les mêmes couleurs que la chambre. Les habits se succèdent par couleur, du plus clair au plus sombre. A ma droite, les chemises, dont la majorité sont de couleurs blanches s'alignent parfaitement, à ma gauche les polos se tiennent fièrement. Dans des tiroirs camoufles se trouvent des vingtaines de montres, de cravates, les lunettes et les chaussures se trouvent juste en dessous en passant des mocassins aux chaussures de sport. Derrière moi, les pantalons font leur apparition du plus formel au plus familial. Rien ne dépasse, rien ne perturbe l'équilibre présent.Je m'avance vers le meuble au fond et les parfums me font de l'œil. Je passe par toutes les marques : Chanel, Dior, Paul Gaultier, Hermès, Paco Rabanne, Yves Saint Lauren entres autres. C'est un paradis pour les narines ici. J'ouvre la vitrine pour en sortir un seul. Juste pour sentir. Et je le repose, c'est promis.Penchée, je me concentre pour ne rien faire de malheureux.
Concentrée sur ma tâche, je ne fais plus attention à ce qui m'entoure. J'ouvre le bouchon délicatement et en met un peu sur ma main et l'apporte à mes narines pour les sentir.Mes yeux se posent sur le miroir en face de moi. Et le grand corps juste derrière moi qui me regarde avec un amusement flagrant me regarde.- J'espère que je ne dérange pas...ANDRESEn sortant de ma salle de bain, je n'aurais jamais cru voir un corps penché sur le meuble a parfum. Premièrement , j'ai été fâché, en colère , qu'un de mes employés ait eu l'audace de s'arrêter ne serait-ce qu'un moment pour fouiller. Puis en en m'approchant, j'ai cru reconnaitre ces cheveux blonds qui s'éparpiller sur le dos de la jeune femme, lorsqu'elle s'est relevé le visage d'Ysia c'était immédiatement imposé dans mon esprit. Enfin, lorsque mon corps s'est finalement rapproché de cette personne, mon regard a croisé le sien et le bonheur, la satisfaction, le plaisir, toutes ses sensations ont déferlé en moi. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait. Je n'ai jamais ressenti pareille chose pour une femme. Etais je tombe malade ? était-ce Ephémère ? Cela m'a encore plus surpris lorsque je l'ai vu, mon parfum en main, pr&egr
ANDRESJe grogne quand je repense a ce qui vient de se passer. Ce n'est pas normale. J'aurais du être en colère et la renvoyait sur le champ. Elle utilisait quand même mes affaires. Mais non, je me suis comporté comme un gamin. Ce n'est pas normal. Je n'aurais pas du.Je porte un polo blanc vite fait et je sors de ma chambre sans même prendre la peine de me coiffer correctement.Je suis sous tension.J'arrive au salon. Je trouve Noelia bien installée avec sa mère qui est aussi insupportable que sa progéniture. Je ne sais pas si c'est la fille qui influence la mère ou si c'est l'inverse.Elles ont cru gagné quand les vieux nous ont tendu ce piège, quand ils ont décidé de notre avenir croyant nous avoir berné. Malheureusement, la chute fut dur. Nous sommes dans un mondd où le plus fort dirige et règne comme
YSIA.Je n'ose plus faire le simple mouvement.Cet homme est né avec le respect dans le sang.Les mains moites, le ceour qui bat a une vitesse qui risque de me tuer si ca continue , les larmes qui menacent de tomber, je garde quand même mon sang froid et mon calme, la tête bien haute.Je me sens complètement humilié par ma patronne. Et sa mère en rajoute une couche.- je t'ai déjà prévenu Noelia . Que ce soit la première et le DERNIERE FOIS.Je sursaute et me décale un peu de mon patron quand sa voix s'élève et se fait maître dans la salle.Noelia , sa femme s'est levée de sa chaise et le serveur a lâché le plat qu'il tenait.Personne ne faot aucun mouvement.Je pensais pourtant que mon travail dans cette maison etait le plus simple et aujourd'hui je me retrouve au milieu d'une dispute entre patr
ANDRES- bordel de merde .Je jette tous les dossiers qui se trouvait sur mon bureau.- fait chier.... putaiinn.S'en suit l'ordinateur et les chaises, le bureau, la bibliothèque, tout y passe.Je suis dans une colère sans nom.Tout est de ma faute.C'est ma putain de faute.J'ai fais ce que je voulais. J'ai laissé mes desirs prendre le dessus . Et merde, a la première occasion elle se fait insulté. Elles ont de la chance. Noelia et sa mère ont de la chance.Je me serre mon troisième verre de whisky pour me calmer. Je repense encore et encore a la scène.Je ne suis qu'un con doublé d'un idiot.Quelle belle merde!!!J'ai agis en suivant mes propres pulsions. Je n'ai pas su garder mon sang froid et agir avec impartialité. Je me sui précipité et les conséquences qui surviennent ne sont pa
YSIAJe vois mon patron sortir précipitamment de la propriété. Je l'ai entendu... tout le monde l'a entendu. Le carnage dans son bureau. On y a tous assisté. Je ne sais pas ce qui m'a poussé a venir ici. J'ai eu envie de le voir. Je ne comprends. Je ne sais pas comment l'expliquer. Je me suis retrouvé devant son bureau inconsciemment. C'est le bruit incessant qui m'a fait prendre conscience que je me dirigeais aveuglément dans son bureau.Sa colère est omniprésente. Les employés commencent a ramasser les débris de verres alors que je n'ose même pas faire un pas en avant. Je n'y arrive pas. Mon cœur bat a toute allure. Les larmes inondes mes yeux. La tension de toute cette journée redescend d'un coup. Ce qui se passe en moi est indescriptible. - Ysia va te reposer s'il te plaît. Tu dois être....- non ca va Mona. Je peux....- s'il te plaît. Même si tu dois te promener dans les jardins, fais le d'accord.- merci...
ANDRES- Tout est prêt Nico ??- oui monsieur. Tous les hommes ont pris connaissances de l'itinéraire, des dates et des moindres détails, même les plus petites.- bien. Je ne voudrais même pas avoir une seconde en moins.- oui. On a placé des hommes tout autour de l'aéroport et a l'intérieur. Le jet aussi se fait surveillé par plusieurs gars. L'aéroport sera vide pour votre départ.- très bien Nico. Vous vous êtes occupé de ce que je vous ai demandé.- oui monsieur. Tout est prêt de ce côté.Nous avons déposé certains sacs dans la chambre de votre femme et le reste comme vous l'avez exigé.Je souris fière de mon homme. J'exige et il exécute sans broncher.Je me remets en place derrière mon bureau et observe ce cadre photo pas du tout di
YsiaMa main se retrouve collé violemment sur la joue de mon patron. Il m'a fait peur. Il pourrait se comporter comme un homme normal et venir me trouver pour me parler.J'ai flippé.Oh merde. Je l'ai giflé. Je viens de lui donner une bonne gifle et son regard est toujours braqué sur moi.- mons...- ce n'est pas ce a quoi je m'attendais. Mais c'est mieux que rien. Allons y.- On va où ? Non je ne pars pas. Je veux descendre. Arrêtez cette voiture.Je me retrouve dans mes bras. Presque couchée sur son corps.- Ysia. Arrête de faire ta tête de mule et tu as eu une semaine pour me fuir. C'est a mon tour maintenant d'en profiter.Il dépose ma tête sur son torse et ses doigts parcourent lentement le long de ma nuque.Au risque de passer pour une poufiasse et de faire du mal a Madame Gavas, je me sens bien dan
YSIA.Ohhh waouhh. C'est magnifique. C'est.... je n'ai pas les mots.La couleur de l'eau qui tire vers un bleu- vert. Un mélange hétérogène tellement stupéfiant. On distingue le bleu turquoise du vert émeraude. La couleur et la douceur du sable fait tellement de bien. Ce tableau parfait et totalement ravissant est gâché par les cinq gorilles qui fouillent de fond en comble le coin paradisiaque. L'homme qui jusqu'hier était mon patron est dans notre immense cabane. Je suis ce qu'on appelle un poisson. Des que je vois l'eau , même si je ne fais que tremper mon petit doigt, je le fais. Alors depuis qu'on est arrivé mes pieds sont dans l'eau. Et puis j'ai besoin de réfléchir. Je ne sais pas ce qui se passe. J'ai l'impression d'être spectatrice de ma vie. Que pour toutes les décisions , la seule réponse possible est un oui.Pourquoi est ce que je me lais