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Chapitre 0003

En pleine nuit, Céleste était seule. Elle seule a pris un bain.

L’eau chaude et fumante a chassé la froideur. Céleste a frotté ses yeux gonflés et est entrée dans une pièce chaleureuse. Elle a poussé la porte, c’était une chambre d’enfant cosy et confortable.

Céleste a caressé la touche, et la boîte à musique a commencé à jouer d’une mélodie légère qui retentissait dans la chambre. La lumière de la pièce était faiblement jaune, créant une atmosphère extrêmement chaleureuse.

Cependant, des larmes coulaient sur le visage de Céleste et elle sanglotait de façon incontrôlable. Elle s’est dit : « Peut-être que je devrais en souffrir. Je n’ai pas pu protéger mon enfant, donc le Dieu me punit pour mon péché. Je suis mourante. »

Céleste a grimpé sur le lit de bébé, qui était de 1,2 mètre de long. Elle s’est recroquevillée comme une petite crevette. Les larmes de son œil gauche coulaient vers son œil droit, puis glissaient le long de ses joues, mouillant la couverture pour bébé.

Céleste a serré une poupée dans les bras et murmurait : « Je suis désolée, mon enfant. Tout est de ma faute. Je n’ai pas pu te protéger. N’aie pas peur. Je serai bientôt avec toi ».

Après la mort de son enfant, Céleste n’était pas en forme. Elle se flétrissait comme une fleur éclatante qui s’est fanée.

En regardant l’obscurité perpétuelle, Céleste s’est dit qu’après laisser l’argent à son père, elle pourrait aller voir son bébé.

Le lendemain matin, avant le lever du soleil, Céleste s’était habillée proprement. Elle regardait son visage rayonnant sur la photo de l’acte de mariage, qui a été prise il y a trois ans.

Céleste a préparé un petit déjeuner bon pour l’estomac. Même si elle ne tenait plus très longtemps, elle voulait s’occuper de son père aussi longtemps que possible. Au moment où Céleste allait partir, elle a reçu un appel de l’hôpital. « Mme Durand, M. Durand a fait une crise cardiaque soudaine et a été transporté aux urgences. »

« J’arrive tout de suite ! »

Céleste s’est rendu en toute hâte à l’hôpital. L’opération était toujours en cours. Elle attendait devant la salle d’opération, les mains jointes. Elle a tout perdu, son seul espoir était que son père vive en bonne santé.

L’infirmière a tendu à Céleste une pile de billets. « Mme Durand, voici les frais des soins d’urgence et de l’intervention chirurgicale pour votre père. »

Céleste a jeté un coup d’œil sur les détails, le montant total s’élevait à des dizaines de milliers d’euros. Les frais médicaux mensuels de son père étaient de sept milles d’euros, et elle est parvenue à peine à joindre les deux bouts en faisant trois emplois. Après avoir payé les frais d’hospitalisation de ce mois-ci, il ne lui restait plus que six cents d’euros sur son compte en banque. Comment cela pourrait-il suffire pour payer l’opération ?

Céleste n’avait pas d’autre choix que de téléphone à Louis. Louis lui a demandé d’un ton froid : « Où es-tu ? Je t’attends depuis une demi-heure. »

« Une affaire urgente m’a retenue. Je ne peux pas partir. »

« Céleste, penses-tu que c’est drôle ? » Louis a dit en ricanant : « J’étais curieux de savoir pourquoi tu as changé d’avis tout d’un coup. Est-ce que tu me prends pour un imbécile pour croire à ton excuse bidon ? » Louis pensait que Céleste mentait.

Céleste s’est expliquée : « Je ne t’ai pas menti. Auparavant, j’étais réticente. Je pensais que tu avais tes propres peines intimes pour me traiter mal. Mais aujourd’hui, je vois clairement que ce mariage n’aurait pas besoin d’exister. Je suis prête à divorcer. Je ne suis pas venue parce que mon père a eu une crise cardiaque. Il doit être opéré en urgence… »

« Est-il mort ? » a demandé Louis. Entendant cette question, Céleste s’est sentie étrange. Elle s’est dit quel genre de personne ne pourrait être si impoli.

« Non, il est encore en train d’être secouru. Louis, l’opération coûte plus de cent mille d’euros. Peux-tu me donner la compensation de 1,3 millions d’euros à l’avance ? Je te promets de divorcer ! »

Louis a émis un rire moqueur, il lui a dit : « Céleste, il faut que tu saches, je souhaite de voir ton père mourir. Je peux te donner cet argent, mais seulement après le divorce. » Sur ce, il a raccroché. Céleste était incrédule. Elle s’est rappelé que Louis respectait son père quand ils étaient un couple d’amoureux.

Pourtant, il a clairement exprimé sa haine, ce n’était pas une plaisanterie.

Céleste ne pouvait pas comprendre : « Louis voulait-il que mon père meure ? Pourquoi ? »

Céleste repensait à la faillite de la famille Durand, il y a deux ans. Tout semblait avoir un sens. S’agit-il d’une coïncidence ? Peut-être, la chute de la famille Durand était due à Louis, mais qu’est-ce que la famille Durand lui avait fait de mal ?

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