Linda informée, se rendit dans la maison familiale pour me réconforter et m’assister.
Elle nous fut d’une aide très utile. Rose était à l’hôpital avec maman. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis arriver Rachel ! Comment a-t-elle fait pour connaître chez mes parents ? Au passage, je note qu’elle est toujours aussi belle.
- Bonjour Malin
- Bonjour Rachel
- Je te présente mes condoléances, je suis vraiment navrée ; que Dieu lui accorde le repos éternel.
- Amen ; merci Rachel.
Rachel au lieu de prendre place comme n’importe quel visiteur, commença à se comporter comme si elle était une amie proche, exactement comme Linda faisait. Je constate d’ailleurs que Rachel fusillait Linda du regard mais cette dernière ne la calculait même pas. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez Rachel ? Comme la si
Il n’en fallait pas plus pour semer une légère joie dans mon cœur endolori depuis des jours. Je me retourne et elle me serra très fort dans ses bras. Un vrai réconfort !Le proverbe « loin des yeux, près du cœur » prend toute sa valeur aujourd’hui car je comprends que nous ne nous sommes jamais quittés en réalité ; nous pensions l’un à l’autre silencieusement. Le sentiment est resté de part et d’autre.Je me sens si bien dans ses bras que si je n’étais pas en deuil, je l’aurai volontiers embrassé. Pendant que nous nous serrons aussi forts, ma sœur Rose entra dans la pièce où était exposé le corps de Martin. C’est sa voix qui nous fit revenir à la réalité.- Malin, c’est qui cette femme ?- C’est une amie, elle s’appelle Mél
Le lendemain, je suis repartie dans la maison familiale. Rose et moi avons convenu de nous y rendre tous les jours pendant un moment pour réconforter les parents. Martin est parti mais nous restons trois enfants à leur témoigner notre affection. Maman, malgré tout notre appui, peinait à reprendre goût à la vie. Nous essayons de la détendre par des plaisanteries. Finalement, elle finit par sourire.Rose très curieuse, m'interrogea à propos de Mélanie.- Malin, comment va ton amie qui a quitté Bruxelles spécialement pour toi ?- Elle doit se porter bien, elle est repartie. Elle doit reprendre son travail.- Elle doit vraiment beaucoup t'aimer pour avoir fait le sacrifice de quitter aussi loin.- Je l'aime bien aussi.- Est-elle mariée ?- Non ;- Qu'attendez-vous pour vous mettre ensemble ?- Nous ne pouvons pas. Martin nous en
- Mes enfants, j’avais décidé ne jamais vous révéler ceci parce que ce n’est pas tout qu’on dit aux enfants et cela ne vous aurait été d’aucune utilité. Mais Malin, pour ne pas que tu sois toi-même l’obstacle à ton bonheur, je vais devoir vous dévoiler un secret. Et après cela, tu pourras prendre tes décisions en toute connaissance de cause.- Parle maman, dit Rose, quel est ce secret ?Papa intervient.- Mes enfants, ce que votre mère va vous dire risque de bouleverser votre vie ; mais vous ne devez pas le laisser agir sur vous ; souvenez-vous que n’est pas ce qui vous arrive qui compte, mais la façon dont vous le prenez.Tu peux leur parler ma chérie.- Mes enfants, nous nous étions promis votre père et moi, de ne jamais vous révéler certaines choses ; mais la vie nous montre que nou
SECRET 3Martin nous a eté confié par une sœur religieuse qui nous a dit l’avoir retrouvé un matin soigneusement emballé dans une couverture et déposé à la porte d’entrée du noviciat.SECRET 4Malin, tu nous as toujours demandé pourquoi tu étais si différent physiquement de ton frère et de tes sœurs. Aujourd’hui, je vais te donner la réponse : tu es le fils d’un couple martiniquais. Nous avions séjourné en Martinique pendant quatre années au moment où votre père travaillait encore pour le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Ta mère est noire et ton père, un métis, ce qui explique ton teint clair. Ta mère et moi avions sympathisé lors de mon séjour. Ton père l’avait abandonné car il contestait ta paternité.
Je m’appelle Malin. Je travaille dans une Organisation Non Gouvernementale (ONG) et je suis célibataire. Ma famille, notamment ma mère me pressent pour me marier. Jusque-là, je n’avais pas vraiment de l’expérience avec la gent féminine.A l’université, j’ai rencontré Eliane, qui par la suite m’a déçu. Depuis ce moment, j’ai choisi me concentrer sur mes études que j’ai terminé avec brio.J’ai commencé à travailler très rapidement et mon travail est ma priorité. Maintenant que mes parents me dérangent, je vais me lancer à nouveau dans la conquête de celle avec qui je vais passer le reste de ma vie.C’est ainsi que j’ai rencontré Nadine, un samedi en sortant d’une pharmacie. Nadine est entrée dans la pharmacie toute
Je m’appelle Malin. Je travaille dans une Organisation Non Gouvernementale (ONG) et je suis célibataire. Ma famille, notamment ma mère me pressent pour me marier. Jusque-là, je n’avais pas vraiment de l’expérience avec la gent féminine.A l’université, j’ai rencontré Eliane, qui par la suite m’a déçu. Depuis ce moment, j’ai choisi me concentrer sur mes études que j’ai terminé avec brio.J’ai commencé à travailler très rapidement et mon travail est ma priorité. Maintenant que mes parents me dérangent, je vais me lancer à nouveau dans la conquête de celle avec qui je vais passer le reste de ma vie.C’est ainsi que j’ai rencontré Nadine, un samedi en sortant d’une pharmacie. Nadine est entrée dans la pharmacie toute
Chapitre 1/(suite).NADINENadine se leva d’un bond et s’exclama :- Que veux-tu dire à ma mère, Malin ?- Laisse-moi d’abord parler avec elle et ensuite elle te dira de quoi il s’agit, Nadine.Maman Nadine me demande de la suivre dans la salle de séjour.- Je t’écoute Malin.- Voilà maman Nadine, ce n’est rien de grave.C’est à propos de Nadine ; je souhaiterais la présenter à ma famille mais elle refuse.- C’est tout ?- Oui, je voudrais que vous lui parliez.- Malin, si Nadine ne veut pas connaitre ta famille, ce qu’elle n’est certainement pas encore prête. Ne l’y force pas. Nadine est ainsi. Elle ne se presse pas pour rien dans sa vie. Elle est pondér&eac
L’ONG au sein de laquelle je travaille, a vocation humanitaire. Financé par des institutions prestigieuses, elle met en place des programmes d’aides, éducatives ou caritatives.L’une de nos interventions consiste à payer les études universitaires pour les jeunes bacheliers qui ne disposent pas de moyens suffisants pour faire l’université.Dans ce cadre, je reçois et j’examine les dossiers. De concert avec mon supérieur hiérarchique, nous présélectionnons les potentiels bénéficiaires. Suite à cela, je procède à un entretien enregistré avant d’opérer la sélection définitive pour chaque année.Je dois avouer que dans le cadre de l’exercice de mes fonctions, j’ai appris beaucoup de choses. J’ai entendu des histoires inimaginables : de