Mariétou voulait que je la dépose chez elle mais je choisis de la ramener chez sa mère, afin qu'elle puisse la consoler. Dans cet état, elle ne devait pas rester seule car dans ces genres de cas, c’est très facile de déprimer. Je mis ensuite le cap chez ma mère. J’avais également envie de me vider de toute cette tristesse accumulée en moi. Je n’avais imaginé un seul instant que le père de Mariétou allait s’opposer à cette union et même menacer de la maudire.
- toc toc toc
- Malin ? Tu as pensé à moi aujourd'hui ?
- Maman, comment vas-tu ? Suis-je ton mari pour penser à toi ?
- Tu es plus que mon mari ; tu sais que ton père peut me dire un jour : « tu n’es plus ma femme », mais toi tu ne peux pas dire « tu n’es
Qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire ici ? Je n’ai gardé aucun contact avec elle ; je n’ai même pas ses coordonnées et vice-versa. Pourquoi est-elle revenue ? Je lui ouvre la porte et lui demande de s’asseoir.- Bonjour Malin.- Bonjour Mademoiselle ; excuse-moi, j’ai oublié le prénom.- Linda.- Ok, bonjour Linda. Que puis-je pour toi ?- Si je venue si tôt, c’est parce que je n’ai pas ton numéro de téléphone pour t’appeler. Je suis arrivée à cette heure pour être sûre de te voir chez toi. En fait, j’ai quelque chose à te dire.- Je t’écoute Linda.- Je suis enceinte.Je fus surpris. Qu’est- ce qu’elle dit ? et en quoi cela me
- Je te crois Linda, tu ne l’as pas fait exprès.- Merci de me croire Malin, il va falloir que j’appelle le père réel pour l’informer.Ma mère, voyant que je traînais, entra dans la chambre. Elle se dirige directement vers le berceau du bébé et poussa un petit cri de surprise. Linda lui donna à nouveau les explications qu’elle venait de porter à ma connaissance. Ma mère quoique déçue s’exprima ainsi :- Je sais que tu dis la vérité Linda. J’ai eu le temps de t’observer. C’est dommage, j’aurais vraiment aimé que ce soit l’enfant de Malin mais ce n’est pas grave. Je ne t’en veux pas car tu ne savais pas. Tu peux toujours continuer à garder contact avec moi comme nous l’avons fait jusque-là.- Mer
- C’est compris maman.Le téléphone sonne encore. Je regarde l’écran. Pourquoi elle m’appelle ?- Allo- Bonjour Malin.- Salut Ida, tu vas bien ?- Non, pas du tout ; j’essaie de joindre ton père mais la ligne ne passe pas. Alors je me dis qu’il vaut mieux que je t'appelle. Il y a un problème. Martin est malade et nous sommes à l’hôpital.- Depuis quand ?- Depuis quelques minutes.- Donne-moi le nom de l’hôpital et je vous rejoins.Dès que je raccroche, maman alors sur le point de partir m’interroge ?- Tu parles d’hôpital ; qui est malade ?- C’est Martin. J’y vais en même temps.- Oui, allons-y
Après la désillusion avec Linda et la maladie de Martin, je désirais prendre quelques jours de congés mais mon supérieur hiérarchique s'y opposa.- Malin, tu ne peux pas prendre tes congés maintenant. Repousse les. Il y a une dame qui sera avec nous pour nous former sur certaines préoccupations et nous montrer des astuces techniques pour avoir du financement. Elle sera donc détachée ici pour une durée d'une année. Tu travailleras sous ses ordres.- Ok Directeur, mais comprenez-moi, j'ai vraiment besoin de repos. Il y va de ma santé et de ma stabilité émotionnelle.- Ok. On trouve un compromis: tu vas devoir écourter ton congé de quelques jours.J'accepte de réduire la durée de mes congés. J'en avais besoin pour me remettre d'aplomb.Lorsque j
Elle me montra le fameux cadeau et j'en fus tout retourné. Mon Dieu! Je rêve! Un cadeau de cette envergure pour ma petite personne. Non, je ne peux l'accepter.- C'est pour toi, Malin.- Merci Ariane. C'est très beau mais je ne peux l'accepter.- Et pourquoi donc ?- Un cadeau de ce genre ne s'offre pas à n'importe qui.- Mais qui te dit que tu es n'importe qui.? Tu es mon ami.- Sérieusement Ariane, je ne peux pas accepter cette voiture. J'ai la mienne qui est encore en bon état.- Je l'ai commandée depuis l'Allemagne pour toi et elle est neuve. Tu me vexerais si tu refusais.- Je t'en prie Ariane, tu n'as pas besoin de te fâcher pour si peu. OK, merci, je l'accepte.J'avais accepté pour ne pas embarrasser Ariane. Mais je décide
Si je ne respectais pas les principes spirituels, il y a longtemps que j'aurais profité de la généreuse offre que Mademoiselle Ariane me faisait de sa personne.Certes, la première fois, je me serai sans doute protégé. Mais arrive toujours un moment où la relation s'intensifie et on commence à faire confiance à sa partenaire. En un tel moment, il se peut que je me lâche.Bref, je ne jure de rien. Dans tous les cas, je remercie Dieu.Je pense à Mariétou et je me dis que rien arrive au hasard. Heureusement que nous nous sommes quittés en de bons termes et que notre rupture a été causée par son père et non moi.Seulement, il y a une question qui me préoccupe : pourquoi Ariane me voulait à tout prix en y mettant d'aussi grands moyens ?Pourquoi voulait-elle me contaminer. ? Ou alors, elle veut répandre le
Je n’ai pas d’autre choix que d’informer Rose de la situation. Je me rendis chez elle après ma conversation avec Ariane.- Salut Rose ;- Malin, tu viens rarement me voir.- Je suis là, c’est l’essentiel. Sais-tu que la femme de Martin est partie ?- Oui, maman me l’a dit. Je l’ai déjà appelée mais apparemment elle est campée sur sa position.- Elle est déçue ; je me demande si elle n’est pas infectée aussi.- Je me suis gardée de lui poser la question.- Je suis venue te voir à propos de ton mari ; tu as de ses nouvelles ?- Oui, ta question me parait étrange.- J’ai quelque chose à te raconter à propos de lui.Je lui répète exactement ce qu’Ariane m’a raconté. Elle ne semblait pas surprise.- Cela ne m’&
La mort de Pamela m’avait tellement touché qu’on aurait cru que nous étions parentes. Elle en voulait à sa famille pour l’avoir abandonné et pourtant au dernier moment, elle a changé d’avis et leur a laissé une part de sa fortune.Je me souviens encore de l’une de nos conversations lorsque je l’emmenais visiter les ONG.- Malin, nous allons rapidement passer chez mon Notaire ; je veux modifier mon testament.- Du nouveau, tata Pamela ?- Oui, finalement, je vais laisser une part de ma fortune aux membres de ma famille.- Pourquoi ce changement ? Tu étais vraiment en colère contre eux, tata Pamela.- Oui, mais c’est ma famille et c’est très important. En plus, je me suis rapprochée de Dieu et j’ai pardonné. A quoi cela me servirait d’emporter de la rancune et de la haine en quittant ce monde ?