Luc essayait de le persuader : « Les Dupont attachent une grande attention à la puissance personnelle. Si tu disposes d’un statut aussi élevé que Philippe Moreau ou si le Groupe Fantaisie fait encore partie de la richesse familiale des Martin, un tas de personnes vont prendre l’initiative de t’appeler pour pouvoir participer au rituel avant même que tu ne les appelles. »« Mais, tu es démuni maintenant. Personne ne va vouloir avoir de contact avec toi. Dans ce cas-là, il vaut mieux ne pas te faire de souci pour ça. »Léo a laissé échapper un rire jaune : « Que l’on accepte ou non de venir, peu importe. Ce qui importe pour moi, c’est que je dois les informer. D’ailleurs, j’aimerais aussi voir l’attitude des Dupont envers moi. »« Oh, appelle-les si tu le veux vraiment. »Léo a d’abord composé le numéro de Mathias Dupont, patriarche actuel de la famille Dupont.« Allô ? C’est qui à l’appareil ? »« Grand-père, c’est moi, Léo Martin. »Mathias a hésité un peu avant de répondre : « Léo Mar
Cinq jours sont passés en un clin d’œil.Très tôt dans la matinée, Emma s’est levée et a mis un costume noir.Après tout, elle devait prendre part à un rituel en hommage à son défunt beau-frère. Alors, elle devait s’habiller de manière formelle au lieu de porter des habits trop décontractés.Lorsqu’elle est sortie de la chambre, elle a trouvé que Léo n’était pas à la maison. Elle a essayé de l’appeler, mais il n’a pas répondu. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’être un peu perplexe.Arrivée dans le salon, elle a trouvé sur la table à manger un bon petit-déjeuner.Elle s’est assise pour prendre le petit-déjeuner en lisant la note que Léo lui avait laissée : Une voiture va venir te chercher à 10 heures - Léo.Un rire grimpant sur son visage, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser que son mari était vraiment prévenant envers elle.À ce moment-là, Luc est arrivé dans le salon : « Emma, tu vas aller faire des bêtises avec Léo ? »Emma a froncé les sourcils : « En quoi est-ce une bêtise ? Lé
Le long de la Seine roulait une voiture noire dans laquelle se trouvaient Mathias Dupont et son petit-fils Paul.Riant à la vue des rives délabrées après la démolition, Paul a dit à son grand-père : « Regardez, grand-père. Toute la rive droite a été démolie sans rien d’épargné. Ce qui est ridicule, c’est que Léo Martin compte encore commémorer son frère aujourd’hui. Qui lui a donné le courage pour hâbler comme ça ? Sans doute, il n’arrive même pas à accéder à la rive aujourd’hui. »Après avoir jeté un coup d’œil sur la rive, Mathias lui a répondu en ricanant : « Ne mentionne plus jamais Léo Martin, le soliveau bon à rien. Quand tu as du temps libre, approche-toi de Philippe pour apprendre quelque chose. Ne reste pas oisif tous les jours sans rien faire. »« D’accord, grand-père. »Quelque temps après, Paul a soudain pointé du doigt l’extérieur de la fenêtre : « Regardez, grand-père ! Pourquoi il y a tant d’avions ? »Suivant le doigt de Paul, Mathias a vu une dizaine d’hélicoptères dan
Boum ! Boum ! Boum !Les portières des quatre véhicules se sont ouvertes l’une après l’autre, avant que des hommes costauds, environ 40 à 50, en sont descendus en sautant, armes tranchantes à la main.Ceux qui étaient en tête n’étaient autres qu’Aron Bernard et son neveu Gabriel.« Qu’est-ce que vous faites là ? »« Cet endroit est bouclé. Ne le savez-vous pas ou quoi ? »« Dégagez ! Tous ! »Monté sur ses ergots, Gabriel criait à toute force, brisant d’un seul coup la solennité.Fronçant les sourcils, Léo se tourna lentement pour jeter un coup d’œil sur Gabriel : « C’est l’anniversaire de mon frère. Je ne veux pas en venir aux mains. Allez-vous-en vite. Je vous chercherai un autre jour pour régler les comptes entre nous. »« Un autre jour ? Régler les comptes ? »Gabriel a éclaté de rire et, pointant du doigt les plusieurs dizaines d’hommes costauds armées derrière lui, a dit : « Regarde, salopard ! Je ne suis pas venu tout seul. Léo Martin, je sais que tu es fort, mais peux-tu battre
C’était plus que suffisant ! C’était terrifiant !Comment Aron Gabriel ose-t-il affronter cent limousines de marque Lincoln et trois à quatre cents soldats bien formés ?À la vue de cette situation, les bandits ayant reçu des avantages de la part d’Aron pour venir « faire la guerre » ont rapidement jeté leurs armes sans oser bouger un seul doigt.« Monsieur Bernard, j’ai quelques choses à faire à la maison. Je m’excuse de devoir partir en premier. »« J’ai mal au ventre. Je reviens rapidement. »« Monsieur Bernard, on s’appelle prochainement. »Il s’agissait au fond d’une foule inorganisée qui, à la vue de plusieurs centaines de soldats robustes que Léo avait fait venir, s’est enfuie immédiatement par peur sans se soucier de la vie d’Aron Bernard.Finalement, restaient seulement Aron Bernard et son neveu Gabriel contre Léo et son armée.Léo a dit froidement : « Aron Bernard, je t’avais donné une chance pour racheter tes crimes. Mais, tu ne sais pas la chérir. »En serrant les dents, Ar
« Bah, ce n’est pas que je me vante, mais le Directeur de Cabinet est à ma merci. Il ne fait qu’exécuter les ordres que je lui donne. Léo, une fois que tu tombes dans mes mains, tu ne vas pas en sortir vivant. »Léo secouait légèrement sa tête : « Alors, c’est toi, Gaston Didier, qui décides de tout à l’AAUPC ! »Tout à coup, il a tourné ses regards vers le paquebot de croisière gigantesque : « Directeur d’Estaing, c’est comme ça chez vous à l’AAUPC ? »Directeur d’Estaing ?Gaston a frissonné tout en jetant un coup d’œil sur le paquebot, sans avoir vu personne. Il n’a pu s’empêcher de pousser un soupir de soulagement.« Tu fais encore semblant jusqu’à maintenant ! Aujourd’hui, je vais... »« Gaston Didier ! »Une voix rigoureuse provenait du paquebot. Dès qu’il l’a entendue, Gaston Didier a été paralysé de peur.Cette voix lui était trop familière.C’est l’homme qui a émis cette voix qu’il ne ménageait aucun effort pour flatter et dont il utilisait la puissance à ses fins personnelles
Lorsque Gaston Didier a été emmené devant lui, Aron a reconnu sa défaite totale.Il s’est agenouillé devant Léo et a dit, les larmes aux yeux : « Léo mon frère, je sais vraiment que j’ai tort. Je n’aurais pas dû m’opposer à toi. Comme je suis bête ! François et moi, nous étions autrefois de bons camarades ayant combattu côte à côte. Peux-tu me pardonner cette fois-ci ? »Combattre côte à côte ?De bons camarades ?D’un ton bas et fâché, Léo a dit : « Tu as comploté avec le Groupe Ciel-Bleu contre mon frère. Tu croyais que je ne le savais pas ? »Son visage ayant immédiatement pâli, Aron frappait sans cesse la terre du front pour présenter ses excuses.« Les gens du Groupe Ciel-Bleu m’ont forcé à faire ça. Ils m’ont donné les ordres et je n’ai fait que les exécuter. Ce n’est pas moi qui ai inventé le complot contre François. »« En fait, comme tu peux clairement voir, je suis obligé de suivre les ordres du Groupe Ciel-Bleu, bien que je sois président du conseil d’administration du Group
François, le jeune maître qu’il avait le plus préféré, a finalement pu partir de manière décente.Jacques s’est approché du tombeau pour découvrir soudain que c’étaient les employés du Groupe Fantaisie qui étaient agenouillés devant le tombeau, conduits par Aron Bernard, le Président du Conseil d’Administration !Jacques était tellement excité qu’il avait envie de danser.« C’est vraiment incroyable, Aron Bernard ! »« Merci, Dieu ! Merci mille fois ! »Léo s’est approché pour lui tendre la main : « Ne sois pas trop excité, mon oncle. Pour ne pas attraper froid. »Jacques s’est essuyé les larmes : « Maître, tu as fait quelque chose de très merveilleux. Tu as non seulement fait un rituel funèbre spectaculaire, mais aussi fait agenouiller et repentir devant le tombeau de François tous les bourreaux qui l’ont assassiné. Magnifique, vraiment magnifique ! »« Mon jeune maître, je suis très heureux de voir que tu es devenu si grand et si puissant. »« La famille Martin va réussir. C’est sûr.