ANDRES
- Patron - Oui ?- Il est a l'entrepôt Alex... Alex - Mes ordres ont pourtant été très clair... tue le Toujours a l'écoute, j'attends de sa part la réponse que je veux attendre- Monsieur il a une fille d'a peine deux ans...- ALEX je dis durement. Il aurait dû y penser avant de me voler. Et puis s'il aimait autant sa famille, je ne le verrais pas chaque nuit avec une nouvelle maitresse. Alex , je veux que ses poumons s'arrêtent aujourd'hui même. Je raccroche et appelle ma secrétaire - Annulez mes rendez-vous de cet après midi- Monsieur, il y a la réunion avec l'administration pour....- Renvoyez le pour Lundi.Je pose mon téléphone et me laisse emporter par mes pensées. Une telle femme se cachait dans ma demeure et je ne le savais pas. Une telle beauté , une telle innocence. Je ne peux pas m'empêcher de penser a elle, a son regard fuyant... tout chez elle a retenu mon attention.C'est mon téléphone qui vibre qui me fait sortir de mes pensées si délicieuses..Encore !!!- Acrisio ?Acrisio benjamino Giraldo est le grand chef de la Colombie. Nous nous connaissons depuis tout petit. Nos familles faisaient souvent affaires. On a suivi le même entrainement. on a toujours eu le même objectif : avoir le monde a nos pieds et pour l'atteindre, il faut le pouvoir, le respect et l'argent. et tout ça je l'ai, je peux dire que j'ai atteint mon objectif ; Malheureusement avoir le monde a mes pieds ne me garantis pas le bonheur. Avoir le pouvoir ne me garantis pas le bonheur ; être respecter ne me garantis pas le bonheur si ce n'est se faire obéir a chaque mot sorti de ma bouche ; l'argent ne me sert a rien si je ne le dépense pas pour le bonheur. Ca y contribue, c'est tout. Seul l'amour, le vrai m'apportera le bonheur.- Andres ....- Que se passe t il - Sheila...Sheila.... Sheila, sa maitresse celle qui aurait du être sa femme.- Je ne suis même pas sur qu'Anna soit ma fille. Elle me trompe depuis six ans. Depuis six putains d'années. Cerise sur le gâteau Anna a six ans. Bordel Blake qu'est ce que je n'ai pas fait pour elle ? celle que j'aime comme un fou me trompe depuis six ans avec mon père et je n'ai rien vu. Toutes ces fois ou je les voyais, pensant qu'ils avaient une relation père fille. Celle pour qui je peux tuer et je n'ai jamais hésité a le faire. Anna pourrait être ma sœur, tu te rends compte. Je ne dis rien, je ne sais même pas quoi dire. Je n'ai même pas de fille pour ressentir sa tristesse.- Je vais les tuer.... JE VAIS LES TUER BORDEL DE MERDE..Un brouhaha pas possible se fait attendre.Merde il ne va vraiment pas bien.- Acrisio- Je vais venir en Italie et je ferai les tests là-bas Il raccroche sans me laisser le temps d'en placer une. Bordel . C'est pas bon caYsiaQue dire ? Que faire ? Comment réagir quand l'ordre vient du dernier étage ?Je regarde Mona sans savoir que dire.Je lie mes doigts entre eux sans savoir que faire.Je pense a comment réagir.Servir mon patron a chaque fois qu'il veut manger.Se réveiller le matin et le voir, le revoir a l'heure du déjeuner et le revoir encore le soir avant d'aller me coucher.D'un côté c'est sûr que mes yeux vont se régaler. Je ne dis pas non à une séance de matage quotidien.Et de l'autre côté, devoir servir mon patron et subir une autre humiliation de la part de la sorcière, ne m'enchante pas du tout.Mona sort de la salle et me laisse seule. Je n'ai pas prononcé un mot depuis qu'elle me l'a dit, depuis que j'ai entendu de sa bouche que M. Gavas a exigé que je le serve à chaque repas. Cela m'a fait
ANDRESJe sors de la voiture des que mon chauffeur se gare et j'entre dans l'entrepôt.- Patron.Un de mes hommes se précipite vers moi.- Ou sont-ils- dans la salle 5.J'enlève ma veste et la lui donne, retrousse mes manches et le regarde dans les yeux.- Rends toi au club avec cinq hommes et surveille moi ses complices. Je les aurais tous ses connards.- Bien patron.J'allume une cigarette et me dirige vers la salle 5. Une salle dont les traitres ne ressortent jamais.Dans le monde, il y a les putains de peureux et les hommes réfléchis qui restent dans leur coin et évitent a tout prix les problèmes qui les conduiront dans l'au-delà. Et il y a ce qui jouent les cons ou les hommes durs et qui se pissent dessus des que les glocks touchent leurs tempes. Ils ont même l'audace de conspirer avec des
ANDRESEn sortant de ma salle de bain, je n'aurais jamais cru voir un corps penché sur le meuble a parfum. Premièrement , j'ai été fâché, en colère , qu'un de mes employés ait eu l'audace de s'arrêter ne serait-ce qu'un moment pour fouiller. Puis en en m'approchant, j'ai cru reconnaitre ces cheveux blonds qui s'éparpiller sur le dos de la jeune femme, lorsqu'elle s'est relevé le visage d'Ysia c'était immédiatement imposé dans mon esprit. Enfin, lorsque mon corps s'est finalement rapproché de cette personne, mon regard a croisé le sien et le bonheur, la satisfaction, le plaisir, toutes ses sensations ont déferlé en moi. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait. Je n'ai jamais ressenti pareille chose pour une femme. Etais je tombe malade ? était-ce Ephémère ? Cela m'a encore plus surpris lorsque je l'ai vu, mon parfum en main, pr&egr
ANDRESJe grogne quand je repense a ce qui vient de se passer. Ce n'est pas normale. J'aurais du être en colère et la renvoyait sur le champ. Elle utilisait quand même mes affaires. Mais non, je me suis comporté comme un gamin. Ce n'est pas normal. Je n'aurais pas du.Je porte un polo blanc vite fait et je sors de ma chambre sans même prendre la peine de me coiffer correctement.Je suis sous tension.J'arrive au salon. Je trouve Noelia bien installée avec sa mère qui est aussi insupportable que sa progéniture. Je ne sais pas si c'est la fille qui influence la mère ou si c'est l'inverse.Elles ont cru gagné quand les vieux nous ont tendu ce piège, quand ils ont décidé de notre avenir croyant nous avoir berné. Malheureusement, la chute fut dur. Nous sommes dans un mondd où le plus fort dirige et règne comme
YSIA.Je n'ose plus faire le simple mouvement.Cet homme est né avec le respect dans le sang.Les mains moites, le ceour qui bat a une vitesse qui risque de me tuer si ca continue , les larmes qui menacent de tomber, je garde quand même mon sang froid et mon calme, la tête bien haute.Je me sens complètement humilié par ma patronne. Et sa mère en rajoute une couche.- je t'ai déjà prévenu Noelia . Que ce soit la première et le DERNIERE FOIS.Je sursaute et me décale un peu de mon patron quand sa voix s'élève et se fait maître dans la salle.Noelia , sa femme s'est levée de sa chaise et le serveur a lâché le plat qu'il tenait.Personne ne faot aucun mouvement.Je pensais pourtant que mon travail dans cette maison etait le plus simple et aujourd'hui je me retrouve au milieu d'une dispute entre patr
ANDRES- bordel de merde .Je jette tous les dossiers qui se trouvait sur mon bureau.- fait chier.... putaiinn.S'en suit l'ordinateur et les chaises, le bureau, la bibliothèque, tout y passe.Je suis dans une colère sans nom.Tout est de ma faute.C'est ma putain de faute.J'ai fais ce que je voulais. J'ai laissé mes desirs prendre le dessus . Et merde, a la première occasion elle se fait insulté. Elles ont de la chance. Noelia et sa mère ont de la chance.Je me serre mon troisième verre de whisky pour me calmer. Je repense encore et encore a la scène.Je ne suis qu'un con doublé d'un idiot.Quelle belle merde!!!J'ai agis en suivant mes propres pulsions. Je n'ai pas su garder mon sang froid et agir avec impartialité. Je me sui précipité et les conséquences qui surviennent ne sont pa
YSIAJe vois mon patron sortir précipitamment de la propriété. Je l'ai entendu... tout le monde l'a entendu. Le carnage dans son bureau. On y a tous assisté. Je ne sais pas ce qui m'a poussé a venir ici. J'ai eu envie de le voir. Je ne comprends. Je ne sais pas comment l'expliquer. Je me suis retrouvé devant son bureau inconsciemment. C'est le bruit incessant qui m'a fait prendre conscience que je me dirigeais aveuglément dans son bureau.Sa colère est omniprésente. Les employés commencent a ramasser les débris de verres alors que je n'ose même pas faire un pas en avant. Je n'y arrive pas. Mon cœur bat a toute allure. Les larmes inondes mes yeux. La tension de toute cette journée redescend d'un coup. Ce qui se passe en moi est indescriptible. - Ysia va te reposer s'il te plaît. Tu dois être....- non ca va Mona. Je peux....- s'il te plaît. Même si tu dois te promener dans les jardins, fais le d'accord.- merci...
ANDRES- Tout est prêt Nico ??- oui monsieur. Tous les hommes ont pris connaissances de l'itinéraire, des dates et des moindres détails, même les plus petites.- bien. Je ne voudrais même pas avoir une seconde en moins.- oui. On a placé des hommes tout autour de l'aéroport et a l'intérieur. Le jet aussi se fait surveillé par plusieurs gars. L'aéroport sera vide pour votre départ.- très bien Nico. Vous vous êtes occupé de ce que je vous ai demandé.- oui monsieur. Tout est prêt de ce côté.Nous avons déposé certains sacs dans la chambre de votre femme et le reste comme vous l'avez exigé.Je souris fière de mon homme. J'exige et il exécute sans broncher.Je me remets en place derrière mon bureau et observe ce cadre photo pas du tout di