Aujourd'hui à la fac, Walé bavardait avec un de ses camarades; celui qui s'assit souvent à ses côtés pour le cours d'anatomie. Pour ce cours, ils sont toujours ensemble malgré le fait que chacun ait sa table et sa chaise. L'enseignant sortit après leur avoir donné une pause de vingt minutes, les étudiants, futurs médecins ont chacun vaqué à ses occupations. Cest le cas de Walé et son camarade.
-Walé, cette semaine tu es bien trop joyeux et content. J'attendais la pause pour te le dire
-Ah bon ?
-Mais bien sûr; les autres semaines, tu étais bien plus nerveux, et on sentait de la fatigue en toi.
-Que pourrais-je te dire Tristan? La vie n'est toujours pas rose
-Oui ça, je le sais. Chacun a ses soucis. Et d'ailleurs, si la vie était tout le temps rose, que serions nous sans épreuves ?
-Voilà
Le jour se levait. Le nature commençait à se débarrasser de son voile noir et par les fenêtres, l'on pouvait sentir l'odeur fraîche et parfumée des fleurs. Les oiseaux réunis et formant de petits groupes, survolaient déjà la terre tout en chantant. Ce concert des oiseaux tente à faire rendormir ceux qui ne se sont pas encore levés mais indique en même temps que le jour s'est levé. Les arbres déjà se remettaient du froid dont ils ont été victimes; leurs feuilles se redressaient comme la sève après la tempête.-Drinnnnng, drinnnnnnn......g Adjokè toujours recourbée sur son lit, entendit son téléphone sonné. Elle tendit la main vers la commode à côté de son lit et la retira aussitôt. Elle ne voulait pas prendre l'appel, car tout ce qui lui plaisait était de f
Trois semaines se sont passées. Walé se décida à appeler Latifath pour s'enquérir de son état sur la demande de sa mère. La jeune femme décrocha et ils discutèrent.-Bonjour Latifath-Bonjour Walé, comment vas-tu ?-Je vais bien merci. Et la grossesse, j'espère que ça évolue bien-Oui merci...Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit de plus, Walé raccourcit la discussion en enchaînant.-Ok dis-moi tu es enceinte de combien de semaines?-Bientôt six semaines, pourquoi tu demande ?-Juste pour savoir ou bien je n'ai pas le droit de connaître cela ? Je ne dois pas savoir combien de temps ou le nombre de semaines que fait la grossesse dont je suis l'auteur? Ayant entendu cela, le fille commença par pleurer et Walé l'entendait par le téléphone mais ne s'en souciait guère. Il re
-Quoi...? cria presque Adjokè dans le téléphone. Il faisait très beau ce jour là après la pluie de cette nuit. Le soleil donnait au jour un air de paradis comme on nous l'a décrit. Il y avait de l'air frais qui passait par les fenêtres en fouettant le visage de qui se laisse à lui. Adjokè réfléchissait à comment appeler Pauline sa meilleure amie quand son téléphone sonna. Elle la décrocha et eu un cri d'horreur.-Monsieur l'agent, comment cela s'est-il passé ? Et, sans même attendre la réponse de son interlocuteur, elle lança.-Je viens tout de suite, je viens.Après avoir raccroché, elle jeta le téléphone, ouvrit son armoire et en sortit un pull-over et un jean. Ellle courut vers la douche et en ressortit automatiquement de la même manière qu'elle y était entrée et enfila les vêtements. Au salon, elle n'eut même pas le temps de prendre le petit déjeuner, juste un bonjour à ses parents qui la regardèrent hébétés, avec inquiétude. Quant-à-elle, elle s'en moquait, du moment où p
C'était aux environs de treize heures, quand Adjokè quitta l'école. Le soleil était ardent, et elle marchait à vifs pas pour la maison.[Adjokè est une fille de teint noir, de taille moyenne; elle remplit toutes les formalités d'une admirable fille. En classe de première, elle n'a que seize ans, bientôt dix-sept.] Arrivée sur le carrefour menant chez elle, elle croisa une amie appelée Sèssi, avec laquelle elle causa un peu:-Sèssi, comment ça va ?-Oh Adjokè te voici, je me rendais justement chez toi.-Tu te rendais chez moi? C'est une grâce ça, et que me vaut l'honneur de la sortie de la princesse de la maison royale ?-Arrêtes ta blague dit-elle souriante. C'était juste pour te revoir après les vaccances."Dis pourquoi tu n'es pas en voiture?" demanda t-elle en plu
Vers la fin de la danse, Walé jugea ce moment propice pour révéler à la fille ses sentiments. Ce qu'il essaya de faire.-Adjokè ?-Oui ?-Je te remercie pour m'avoir invité à cette belle soirée.-Je t'en prie, tu fais aussi partir de mes a-mis (ce dernier mot, elle le prononça de façon détachée)-Si, je le sais; mais ce n'est pas tout, je voulais aussi te dire autre chose.-Je t'écoute Walé, je suis toute ouïe, dit-elle comme pour l'imiter.-Bon, je n'irai pas par quatre chemins.Après un bref temps de pause histoire de reprendre son souffle, il reprit: <<Tu sais, depuis ce fameux jour de la rentrée où je t'ai vu pour la toute première fois, tu avais donné vie à quelque chose en moi... >>-Quoi donc ? coupa-
Ce matin là, Adjokè s'est réveillée tardivement; elle ne se rend pas à la faculté. Depuis le jour de l'incident passé, elle ne se montre plus beaucoup en famille et décida même de prendre ses petit-déjeuners à hui-clos. Fille née intransigeante, elle veut à tout prix gagner le duel entre elle et ses parents et ne veut pour rien au monde perdre. Pour elle, perdre est un verbe qui n'existe pas dans son vocabulaire ni son dictionnaire, elle haïssait ce verbe et mettait toujours une croix rouge là-dessus. C'est une qualité qui l'aide à surmonter tous les obstacles qu'elle rencontre et qui fait qu'elle est enviée par la plupart de ses amis. D'ailleurs, c'est ce qui explique le fait qu'elle soit restée au pays. Oui, pour Walé, elle peut tout, mentir, emballer ses parents. Elle a tout fait pour les convaincre.<<"Papa, j'ai bien r&eacut
Voyant que la situation prenait une tournure grave, Walé qui était resté muet, essaya de raisonner Adjokè, mais la mère de cette dernière reprend de plus belle:-Je ne veux plus voir ce crétin dans la maison, plus jamaisWalé poliment se dirigea vers le portail et s'en alla .Adjoke rumina sa colère pendant deux semaines mais elle n'a pas renoncé au combat. Elle continuait toujours de voir wale des fois à la fac , des fois au cafétéria où ils ont l'habitude de discuter. Un après midi après leur sortie de la fac les deux jeunes discutaient et sans s'en rendre compte, ils se retrouvèrent devant la maison de Adjokè car la discussion avait pris une tournure intéressante .La, devant le portail, apparaît une voiture qui ressemblait à celle de papa Adjokè . Ça ne semblait
Ils partirent main dans la main.Monté dans sa chambre, l'oncle Patrick prit son téléphone, composa le numéro de son frère et attendit qu'il décroche. Quelques secondes plus tard, la voix de son frère résonna :-Allô...-Oui, allô... bonjour Johnny-Bonjour Paddy et ce matin ?-Je rends grâce à Dieu. Comment se porte la famille ?-À merveille et la tienne ?-Bien aussi frère. <<Bon, fit-il après une pause, je veux t'informer qu'il y aura une réunion chez moi, ta femme et toi êtes invités. Je veux que tu choisisses le jour qui te convient entre le samedi et le dimanche prochains. Choisis également l'heure et saches que je compte sur votre présence à tous.>>-Dis donc, une réunion ? Et ce serait à quel pr