En pensant à cela, le visage de Jacques est devenu difforme.« Non, je ne peux pas laisser Christina réussir. Si elle divorce vraiment, ce sera une menace pour moi ! Non, je dois trouver un moyen ! » Jacques a légèrement froncé les sourcils.« C’est facile, dis simplement à grand-père que c'est la période critique de coopération avec la Société d'investissement de la famille Boucher, notre famille ne peut pas avoir de problèmes. Donc grand-père ne leur permettra pas de divorcer, n'est-ce pas ? » a dit Zoé.« C'est logique ! » Jacques a laissé échapper un soupir de soulagement mais a regardé Zoé avec un peu plus de vigilance. Il semblait que cette femme ne soit pas simple et il devait être plus prudent devant elle....Lorsque Louis est retourné chez lui, il n'a pas vu Christina mais a remarqué que Marie s’assoyait dans le salon, avec un sourire incontrôlable.Voyant Louis entrer, Marie a jeté l’accord dans sa main sur le sol avec un claquement et a dit : « Louis, signe l'accord de divo
Il y avait une photo floue sur le portable. On l’avait prise en cachette le soir où Louis était avec Roxanne.Louis ne trouvait pas de mot. En se souvenant de l’attitude de Jacques, Louis s’est rendu compte de la vérité sur-le-champs. C’était Jacques qui avait pris cette photo et l’avait envoyée à Christina à dessein.« Qu’est-ce que tu vas dire ? La vérité est là, n’est-ce pas ? Tu veux la nier ? »Le silence de Louis a désespéré Christina. Celui-ci n’avait pas l’intention de s’expliquer.Elle lui avait fait regarder la photo afin qu’il lui donne une explication. Pourtant, Louis n’a rien dit !« Chérie, ce n’est pas comme tu imagines... » Louis a poussé un soupir.« Alors, c’était comment ? Parles-en ! » a dit Christina froidement.Louis avait invité Roxanne à dîner pour lui demander un peu d’aide, grâce à laquelle il avait réglé les affaires concernant la soeur de Canif. Néanmoins, c’était trop compliqué d’expliquer tout cela ! Cela se rapportait aux aspects sombres de la société, qu
« Tu ne dois pas garder un homme tel que lui ! Ma belle, je te trouverai un époux mille et dix mille fois meilleur que lui, pourvu que tu divorces ! »« D’ailleurs, il est possible qu’il ait attrapé des maladies honteuses ! C’est horrible que tu sois contaminée par lui, oh là là ! »Marie s’est frappé la poitrine sans cesse, d’un air craintif. Si un tel scandale avait lieu, M. Royer les expulserait de la famille Royer directement.« De plus, Jacques n’arrête pas de te chercher des soucis ! S’il était au courant de cette affaire, il aurait une nouvelle excuse pour t’accuser ! »« Tu as obtenu cette position dans la famille Royer avec beaucoup d’efforts ! Il ne te faut jamais renoncer à ta carrière en raison d’un propre-à-rien ! »« Maman, arrête ! »Christina était fort anxieuse. Les regards de Roxanne lancés vers Louis lui revenaient à l’esprit d’un côté et ceux de Louis vers elle-même de l’autre côté ! Elle voyait de temps en temps des scènes obscènes. Elle ne s’est pas retenue de dev
Dans le cabinet de travail, Louis a fait un lit par terre distraitement. Il était plein de résignation.Il comprenait bien Christina. S’il était à sa place, il ne serait pas calme non plus.D’ailleurs, sa belle-mère, qui n’était pas sage, compliquait probablement les choses. L’affaire deviendrait de plus en plus épineuse....Le lendemain matin, à l’heure du petit-déjeuner, Louis avait préparé les plats de très bonne heure, afin de demander pardon à Christina.Toutefois, Christina n’a pas pris le petit-déjeuner. Elle a déchiré l’acte de divorce en présence de Louis.Louis, renfrogné, n’a pas prononcé un mot. Il se rendait compte que l’affaire ne s’achèverait pas facilement comme ça.Conformément à l’attente de Louis, Christina a dit froidement : « On peut mettre à côté le divorce, mais tu dois me promettre une chose. »« Qu’est-ce que c’est ? Je te promets ! » Louis a répondu rapidement.« Tu ne me demandes pas qu’il s’agit de quoi et tu me promets ? Tu n’as pas peur que je te fasse vi
Pendant que Marie pensait à dépenser les cinq millions d’euros empruntés par Louis, un événement a eu lieu à l’aéroport de N.Il n’y avait pas beaucoup de vols à l’aéroport de N. La plupart d’entre eux desservaient la capitale.En ce moment, un homme soigneusement coiffé et en costume bien taillé, attendait à la sortie de l’aéroport, les bras attachés derrière lui. Au lieu de jouer avec son portable, il tenait un bouquet de roses, d’un air glacial.Beaucoup de jeunes filles passant par lui le regardaient avec admiration.À cette époque, peu d’hommes ne jouaient pas avec leur portable lorsqu’ils attendaient quelqu’un. Cette attitude seule suffisait à séduire un grand nombre de fillettes.Un instant plus tard, on a vu des gens sortir de l’aéroport.Huit gardiens en noir sont apparus en premier, suivis d’une femme d’une cinquantaine d’année, fortunée, mince et d’un certain style.Elle n’était plus jeune, mais elle était maquillée avec beaucoup de soin. Elle portait des vêtements de saison
Chez Christina.Louis était allé à la banque et avait retiré cinq millions d’euros.Marie avait le regard rempli d’envie, quand Louis a jeté le sac contenant les espèces sur la table basse.Elle a vérifié les billets dans la hâte, même si Louis était à côté. Elle ne s’est pas empêchée de sourire, ayant assuré l’authenticité des billets.« Et l’attestation ? Tu ne vas pas assumer la dette tout seul ? » Marie, en se levant la tête, a interrogé Louis d’un ton orgueilleux.Louis a sorti un document bien préparé, signé par Louis et l’avocat, disant que les dix millions d’euros étaient la dette assumée par Louis tout seul et qu’ils n’avaient aucun rapport avec Christina.Marie a lu l’attestation avec soin et a téléphoné à plusieurs soit-disant professionnels pour se renseigner. Puis, elle a gardé l’attestation, l’air joyeux.Avec cette attestation, elle n’avait rien à craindre de prodiguer de l’argent et de mener une vie somptueuse. Ça ne la regardait pas de rembouser cet argent ! Il suffisa
Marie, après avoir changé de visage pour un instant, s’est levée tout à coup. Elle a pointé Louis du doigt, disant : « Propre-à-rien, ne penses pas que l’affaire est réglée avec ces cinq millions d’euros ! Il te faut emprunter cinq, non, dix millions de plus ! Et c’est toujours toi qui en es responsable ! »« D’accord, pas de problème. Mais il faudrait attendre quelques années. Je viens d’emprunter dix millions à mon copain. Il ne peut pas me prêter de l’argent sans cesse, n’est-ce pas ? » a répliqué Louis rapidement.« Tu... », Marie a changé de couleur de nouveau et a dit, « tu es le gendre matrilocal de la famille Royer. Comme tu travailles maintenant, tu me confies la carte bancaire sur laquelle tes salaires sont versés et je m’en occupe chaque mois ! »« Si ma belle-mère a besoin de ma carte bancaire, je te la donne. » Louis a dit en souriant. Il avait tout calculé.A ce moment, Claire, qui jouait avec son portable à côté, n’en pouvait plus ! Si Marie prenait les salaires de ce be
Jacques, qui gardait son sang froid, n’a pas pu se contenir. Il a lancé un regard dur à Louis, criant farouchement : « Putain ! Louis, tu n’as pas honte ? Tu es le président de la Société Boucher ? Tu ne crains pas que le président te cherche des soucis en entendant ces mots ? »Personne ne croyait que Louis, ce propre-à-rien, était le président de la Société Boucher.Pendant que Luc avait demandé la main de Christina, Louis avait prétendu être le président sans vergogne, mais alors ? Résultat : il n’était qu’un bouffon.Maintenant, cela a recommencé ! Il était éhonté !Christina, à côté de Louis, n’en pouvait plus. Elle a avancé d’un pas, en disant doucement : « Papi, il est possible que Louis se serve de la carte d’adhésion de son patron... »« Le patron qui lui a prêté la Porsche ? » M. Royer a hoché la tête, convaincu par cette possibilité.Le type qui avait prêté à son chauffeur une voiture de luxe telle que Porsche était certainement fortuné.Avec assez d’argent, ce n’était pas d