Le regard de Janine était captivé par le spectacle des deux vieilles femmes s'affrontant, leurs silhouettes entremêlées dans une danse de colère et de mots acérés.Elle les observait, tandis que des éclats de rire s'échappaient de ses lèvres, entraînant des larmes de joie à perler au coin de ses yeux.C'était véritablement un juste châtiment.Son regard s’est posé ensuite sur Antoine : « Tu ferais mieux de restituer les cent mille euros. Sinon, toute ta famille en subira les conséquences. Cette somme sera la preuve irréfutable du trafic des femmes. »Antoine, visiblement choqué, peinait à accepter que l'enfant ne soit pas le sien. Tout cela à cause de cet enfant. Sans lui, il ne se sentirait pas si pressé de se marier.Il a interpellé Isabelle avec fermeté : « Où est l'argent ? Sors-le ! »C'est alors qu'un homme en uniforme a fait son entrée : « Qui est de la famille d'Antoine ici ? »Janine a pris la parole en premier : « C’est lui, Antoine. Mais c’est plutôt elles qui ont emporté le
Janine s’est caressé le bas du dos tout en fixant Cyril. « Cyril, comment va Richard maintenant ? Il a été blessé en essayant de me protéger. »« Une entaille à la tête, une légère commotion cérébrale, mais rien de grave. Il est dans l'aile de l'hôpital. Il est pas mal. »« Notre relation n’est pas ce que tu crois. De plus, je suis enceinte maintenant. Aucun homme ne m'accepterait dans cette situation. »Sur ces mots, Cyril a froncé les sourcils : « Janine, ne laisse pas cet enfant te décourager. Avec nous, les frères, ce n'est rien pour toi. »Il en voulait même à Richard pour ses capacités moyennes.Sans contester Cyril, Janine a acheté des fruits et s’est dirigée vers le bâtiment voisin pour voir Richard. Cependant, une autre femme d'âge moyen se trouvait déjà à l'intérieur du service, apparemment la mère de Richard.Elle s’est sentie un peu coupable : « Comment te sens-tu maintenant ? »« Janine, ça va ? J'étais tellement inquiet. J'avais peur qu'il ne t'arrive quelque chose. »Mê
Un léger sourire maladroit s'est étiré sur les lèvres de Janine : « Madame, je vais juste laver les fruits. » Elle cherchait désespérément une excuse pour échapper à la situation, se sentant submergée par les événements du moment.Richard, l'air impuissant, s’est tourné vers sa mère et lui a demandé : « Maman, pourquoi tant d'interrogations tout à l'heure ? Janine était timide ! »Sa mère, Mireille, la regardait avec sérieux : « Ne sois pas si innocent. Si je ne pose pas ces questions maintenant, comment pourrais-je envisager d'être sa belle-mère un jour ? Ne m'as-tu pas dit toi-même qu'elle était talentueuse et intelligente ? Si je ne l’intimide pas, elle pourrait bien te dominer à l'avenir. »Richard ne s’est senti que dépassé : « Maman, tu penses trop. Elle n'est pas comme ça. »Mireille a insisté : « Mon fils, c'est pour ton bien. Cette fois-ci, tu as été blessé pour elle. Je vois bien qu'elle ne montre pas trop de l'intérêt pour toi. Si nous ne prenons pas les devants, tu crois qu
Les mots de Janine ont pénétré le cœur de Carole comme des flèches acérées.Furieuse, Carole a levé la main, prête à déverser sa colère : « Janine, qui traites-tu de maîtresse ? Permets-moi de te rappeler, mon frère travaille dans cet hôpital. Quand le moment sera venu, tu souffriras pour tes paroles ! J'ai rencontré beaucoup de femmes sans éducation comme toi. Tu es aussi mesquine que ta tante. »Janine a agrippé la main de Carole et lui a asséné une gifle cinglante, son regard devenant aussi froid que la glace : « Carole, garde ta langue sous contrôle. Si j'entends encore une fois une malédiction envers ma tante sortir de ta bouche, je te promets que tu le regretteras ! »Même si sa tante avait ses défauts, Janine ne tolérerait pas que quiconque la dénigre de la sorte.Carole a dévisagé Janine, incrédule : « Comment oses-tu me frapper ? »Janine lui a répliqué avec une froideur déterminée : « Si je veux te frapper, je le ferai. »Soudain, Janine a changé de ton et a saisi le couteau
Les dernières nuit étaient agitées pour Carole, emplies d'une colère sourde à l'égard de l'annulation de son mariage. Les pensées tournoyaient dans son esprit comme des feuilles emportées par le vent, incapables de trouver repos. Tout semblait si parfait, mais une série de contretemps inattendus avait transformé son beau rêve en un cauchemar, conduisant à l'annulation des fiançailles.Cyril, perplexe, a arqué un sourcil : « À cause de moi, tu dis ? »« Paulin m'a déjà tout dit ! Tu as accepté d'opérer Nadine, mais pas pour moi. »Cyril a toussé légèrement, hochant la tête avec un léger soupir : « C'est vrai. »Sur ces mots, Carole ne pouvait s'empêcher de questionner : « Cyril, qu'est-ce que tu racontes ? Si ce n'est pas pour moi, alors pourquoi accepter de réaliser cette opération ? Pour Paulin ou quoi ? Tu ne l’as pas toujours détesté ? »Cyril a acquiescé brièvement : « Si. »« Alors pourquoi ? », a poursuivi Carole, toujours en proie à ses interrogations.Carole avait mené sa propr
Non seulement Janine s'était liée à Johan, mais voilà qu'elle avait jeté son dévolu sur son frère, Cyril !Et ce qui était encore plus déconcertant, Cyril avait refusé de divulguer la raison pour laquelle il avait décidé d'opérer Nadine. Pouvait-on réellement croire que Janine était derrière tout ça ?Ce que Carole n'avait pas réussi à saisir auparavant, lui apparaissait désormais avec une clarté aveuglante.Il semblait que Janine soit au cœur de tout ce tumulte ! Cette perfide créature, osant s'allier à son frère pour parvenir à ses fins, c'était tout bonnement inimaginable !Carole avait songé à ouvrir la porte et à confronter Janine, mais elle avait finalement renoncé à cette idée. Agir précipitamment risquait de déclencher une dispute.Elle devait élaborer une stratégie astucieuse pour dévoiler la vraie nature de Janine une bonne fois pour toutes.…À l'intérieur de la chambre, Janine a jeté soudain un regard vers l'extérieur.Cyril a suivi son regard : « Qu'est-ce qui se passe ? »
L'expression sérieuse sur le visage de Bruno et de Donatienne inquiétait Janine. Ce ne pouvait pas être juste une discussion ordinaire. Ils n'étaient pas en train de débattre des subtilités d'un roman familial, mais de quelque chose de bien plus grave : peut-être envisageaient-ils sérieusement de parler de son enlèvement par ses parents adoptifs cette fois-ci ?Janine a déposé délicatement sa fourchette : « D'accord, de quoi voulez-vous parler ? »C'est Bruno qui a pris la parole en premier : « Janine, Donatienne et moi avons longuement réfléchi. Accepterais-tu de revenir vivre à Marseille avec nous ? »Donatienne s'est installée à côté d'elle, jetant un regard à la fois réconfortant et plein d'espoir : « Ne t'en fais pas. Si tu es prête à rentrer à Marseille avec nous, toute ta famille suivra. Nous nous occuperons également du transfert d’hôpital de ton oncle. Ainsi, ta vie à Marseille sera plus facile. »Janine, surprise par cette proposition, a jeté un regard vers Solène, cherchant
Elle devait garder son cœur sous contrôle pour entreprendre cela, sachant qu'elle portait le bébé de Paulin. Si jamais il l'apprenait, il risquait sûrement d'interrompre cette grossesse. Après tout, il avait déjà exprimé son désintérêt pour la paternité !Après avoir mûrement réfléchi à tout cela, Janine a recouvré sa détermination. Sa main a effleuré doucement son ventre rond, affirmant sa résolution inébranlable de protéger cet enfant à tout prix, afin qu'il puisse venir au monde en toute sécurité.Après avoir pris soin d'elle et changé de vêtements, elle a reçu un appel de Cyril : « Janine, tu devrais venir à l'hôpital pour ton test de maternité. N'oublie pas de trouver un moment pour passer. »« D'accord. J'ai encore des cours à l'école aujourd'hui. Je vais essayer de trouver le temps de passer plus tard. »Consultant son emploi du temps chargé pour les deux prochains jours, Janine a pris son manuel scolaire et s’est rendu directement à l'école. Même si c'était un simple week-end,