Ses paroles ont mis Audrey tellement en colère qu’elle n’a plus pu maintenir son image digne et a pointé son nez en grondant : « Tu te prends pour qui ? Comment oses-tu me faire la morale ? Tu t’y connais en bijoux, tu t’y connais en design ? Qui es-tu pour dire du mal de notre département ? Tu n’es qu’une apprentie stagiaire, qu’est-ce que tu en sais ? Tu crois que tu es Luna et que tu es leader de la mode ? »Mia a légèrement haussé les sourcils, elle était un peu surprise de l’entendre mentionner son pseudonyme.« Mia. » Alina a reniflé et s’est approchée d’elle. Elle a dit avec un air humble avec des yeux rouges : « Pardonne-moi s’il te plaît, je ne peux pas expliquer au président si tu ne me pardonnes pas. »« Bien. » Elle a ricané et a désigné Audrey : « Si tu veux que je te pardonne, laisse-la se prosterner devant moi ! »Cette dernière a écarquillé les yeux et a dit furieusement : « Dans tes rêves ! »« Alors dans vos rêves vous aussi. » Elle a baissé les yeux et a jeté un coup

« Madame, allons à l’intérieur pour en parler. » Voyant que le visage de Mia n’était pas très beau, Gabriel s’est précipité et a tiré la manche de Pauline en souriant : « Il y a beaucoup de monde dans notre quartier et le couloir n’est pas un bon endroit pour parler de ça. Alors il vaut mieux entrer dans la maison ! »Elle a froncé les sourcils et s’est apprêtée à réfuter ses propos lorsqu’elle a soudain vu son visage, qui lui rappelait inexplicablement celui de Mia lorsqu’elle était enfant. Son apparence, son aura, la façon dont ses yeux brillaient comme des étoiles, étaient exactement les mêmes que ceux de la petite Mia. Quand elle l’a vu, elle a oublié ce qu’elle voulait dire.Après un long moment, elle a soupiré et l’a laissé la guider vers la porte. L’extérieur de la maison ne semblait pas différent des autres, et le mobilier de la pièce était simple et propre, mais ce à quoi elle ne s’attendait pas, c’était que les murs et le plafond étaient tous recouverts de marques carbonisées

Ils sont montés dans la voiture. Gabriel s’est assis sur le siège passager et Mia a porté Maëlys pour s’asseoir à côté de Raphaël.Il s’est adossé gracieusement sur le siège en cuir, a dit avec un léger sourire aux lèvres : « Je me suis soudain rendu compte que Maëlys et toi vous vous ressembliez un peu aussi. »Mia s’est violemment raidie et Maëlys a légèrement pâli.« Les jolies femmes se ressemblent toutes. » Gabriel a tiré sa ceinture de sécurité et l’a attachée, puis s’est adossé gracieusement : « Les jolies personnes ont toutes un tempérament similaire, mais les personnes laides sont différentes. »Ses paroles insouciantes ont presque fait rire Arthur.Les deux femmes ont également soupiré de soulagement.Raphaël, lui, a souri légèrement : « C’est vrai. » Il a jeté un faible coup d’œil à Mia, « Mais Maëlys ressemble beaucoup plus à ma femme. »Elle s’est calmée et lui a souri faiblement : « C’est sûr. » Elle était une personne complètement différente de celle qu’elle était aupara

Sous les regards de tous, elle a été portée dans ses bras à travers le hall et dans l’ascenseur jusqu’au bureau du PDG au dernier étage. Au moment où ses pieds ont touché le sol, elle avait encore l’impression que tout était irréel.Elle avait l’impression de rêver et la réalité était bien plus cruelle que le rêve. Après tout, dans le rêve, il l’avait embrassée comme sa femme, mais la réalité était que ce qu’il tenait sur la poitrine n’était rien d’autre qu’un substitut.« Ne devrais-je pas te laisser un peu de temps pour te remémorer ce que tu viens de ressentir ? » Sa voix basse et froide l’a ramenée à la raison. Elle a levé la tête et a rencontré ses yeux profonds. Elle se sentait un peu gênée et a souri : « J’ai été un peu surprise. Monsieur Martin, je pensais que tu ne faisais que jouer avec moi, je ne m’attendais pas à ce que tu aies un tel impact. »Ses yeux se sont légèrement baissés.Il l’avait fait exprès. Puisque ce jeu d’amour entre eux était destiné à irriter Mia Simon et

« Bang ! »La porte du bureau s’est fermée à coups de pied. Au même moment, son dos s’est écrasé contre le panneau froid de la porte. Il la tenait par le cou, la fixait d’un regard profond et indifférent : « Qui t’a donné le courage de me salir comme ça ? »L’air dans ses poumons s’amenuisait, elle pouvait à peine respirer. Elle luttait en disant d’une voix rauque : « Je ne faisais qu’exprimer mon opinion. »Ses yeux étaient plus froids : « Ton opinion ? Tu penses que je me suis fiancé avec Emma parce que je l’aime bien ? »« Est-ce que ce n’est pas cela ? » Elle a levé la tête et le regardait d’un air têtu : « Je l’ai expliqué. Il y a d’innombrables façons pour vous de prendre soin d’elle, vous n’avez même pas besoin d’être son fiancé. »Lorsqu’elle était à l’étranger, elle lui avait aussi donné de nombreuses excuses parce qu’elle voulait se convaincre qu’elle s’était trompée dans son jugement.Elle avait aussi essayé de lui donner des raisons. Il y avait une lueur d’espoir dans son c